Qui est Abdullah bin Hamad Al Thani le vice émir du Qatar

Il est le fils de Noora ben Khalid al-Thani la troisième épouse de l’ancien émir Hamad et demi-frère de l’émir actuel. Il devient à 26 ans celui qui peut remplacer l’émir du Qatar en cas d’absence quel que soit l’occasion. Aux époques dangereuses où nous vivons cette nomination était indispensable. Peut-elle être source de polémiques l’avenir le dira.

La stabilité du Qatar avant tout

Depuis qu’il a succédé à son père, l’émir Tamim devait nommer un prince héritier, or ses enfants sont trop jeunes. Il a donc préféré nommer ce mardi 11 novembre un vice émir, poste qui était vacant, afin de le suppléer en cas de besoin. La nomination était attendue tant Abdullah bin Hamad Al Thani prenait de l’importance dans le premier cercle de décisions autour de l’émir, le Diwan. Cet organisme est le véritable lieu de décisions de l’émirat du Qatar. Il sera remplacé à son ancien poste par Khalid bin Khalifa bin Abdul Aziz Al Thani qui grimpe aux premières loges de décisions. Notons au passage qu’Abdullah bin Hamad Al Thani est aussi le vice-président de Qatar Investment Authority (QIA) le fonds souverain du Qatar, alors que l’émir Tamim en est le président.

A 26 ans, formé aux grandes écoles américaines, Abdullah bin Hamad Al Thani est un choix de l’émir qui confirme qu’il veut s’entourer de jeunes, le commando des trentenaires se renforce laissant de côté les plus anciens de la famille.

Une nomination qui accentue une différence de traitement dans la famille.

Chacun sait que l’émir Hamad a trois épouses, dans l’ordre Mariam, Moza et Noora. Si les enfants de Scheikha Moza, dont l’émir Tamim, tiennent la destinée du pays, aujourd’hui en nommant son demi-frère issu de la branche Noora l’émir partage le pouvoir avec cette partie de la famille.

Chacun sait aussi que par tradition le premier fils de l’émir Hamad, Mishaal al-Thani fils de Mariam aurait dû être l’émir. Il fut écarté en son temps de sa destinée or dans les familles royales fausser l’ordre établi c’est peser sur le destin de son pays. Cette nouvelle nomination peut-elle être source de polémique l’avenir proche nous le dira en tout cas nous ne le souhaitons pas au Qatar.