Le Qatar a fait beaucoup de promesses au Conseil des droits de l’homme

Mohammad Bin Abdulrahman Bin Jassim Al-Thani est-il homme à tenir les promesses au nom de son pays ? Il en a fait beaucoup à la séance du Conseil des droits de l’homme du 19 septembre 2014 lors de l’examen périodique devant cette instance.

Adoption du document final concernant le Qatar par le Conseil des droits de l’homme.

Un moment important pour le Qatar que cet examen périodique devant le Conseil des droits de l’homme (CDH). Le CDH fait un rapport préalable avec un complément d’information et il vote un document final faisant l’état des avancées en matière des droits de l’homme du pays qu’il examine.

Le représentant officiel du Qatar était Mohammad Bin Abdulrahman Bin Jassim Al-Thani Vice-Ministre de la coopération internationale. Nous allons examiner dans les jours à venir ce qui a été rejeté par le Qatar et les promesses qu’il a fait qui sont nombreuses. Mohammad Bin Abdulrahman Bin Jassim Al-Thani est-il homme à tenir les promesses au nom de son pays ? Nous le verrons dans les mois à venir et nous aurons l’occasion de lui rappeler ses engagements.

Voici un extrait du rapport de la séance du Conseil des droits de l’homme du 19 septembre 2014

Plusieurs recommandations ont été ou sont en train d’être mises en œuvre, a poursuivi M. Al-Thani. D’accord sur le contenu global des recommandations, le Qatar ne peut toutefois accepter les recommandations incompatibles avec le droit islamique, avec sa Constitution ou touchant à son identité nationale. Le Qatar poursuivra ses efforts pour renforcer ses capacités en matière de droits de l’homme à l’aide de la coopération technique internationale, et pour surmonter certaines difficultés temporaires.

Sur la protection des droits des travailleurs expatriés, un nouveau projet de loi est à l’étude pour abolir le permis de sortie actuel et sanctionner les employeurs qui confisquent les passeports de leurs employés. M. Ali Al Marri, président de la Commission nationale des droits de l’homme au Qatar, a indiqué que les 28 recommandations concernant les femmes, la violence familiale, les droits civiques et sociaux devraient être mises en œuvre d’ici à 2017. La Commission espère par ailleurs que la nouvelle législation permettra d’améliorer la situation des travailleurs immigrés. La Commission salue enfin l’ouverture du Gouvernement aux mécanismes de promotion des droits de l’homme.

Affaire à suivre…