Lendemains de visite de l’émir du Qatar en France

Que reste-t-il du Qatar, une fois la visite de l’émir passée ? Des coups d’épées dans l’eau  et une excitation du microcosme. Proposition …

L’image du Qatar peut-elle s’améliorer en France dans les mois à venir ?

Chacun des intervenants pendant la visite de l’émir du Qatar en France a exprimé son désir de renforcer les rapports qui existent entre les deux pays, l’émir est reparti content, Fabius a fait son show, mais pour la masse des français que restera-t-il de cette visite ?

Ne soyons pas négatifs, les politiques français ont fait leur Job, mais pour les français, les politiques de tous bords ont perdus leur âme depuis longtemps face à ce pays. Hollande est plus prudent mais il a encore plus besoin que Sarko de ce pays. Ce ne sont pas les patrons français qui vont créer la relance, habitués à vivre sous perfusions, ils ont redemandé une dose et Hollande a continué l’intraveineuse. Ce sont des pays comme le Qatar qui demain peuvent amener un peu de cash, faut-il encore qu’ils le mettent dans l’économie réelle et non dans des achats de prestige ou des entreprises du CAC 40.

Ceux qui donnent « vie à la France ce sont les PME – PMI », c’est elles qui créent l’emploi et redonnent une véritable dignité aux sans-emplois. Un accord a été signé pour financer quelques projets « dignes d’intérêts » examinés par quelques bureaucrates des deux côtés, donc deuxième coup d’épée dans l’eau. Mais, me disait un journaliste avec qui je conversais ce matin, mais il y a une ambassade à Paris avec des moyens digne de ce nom, au fait rassure moi, me dit-il, elle existe toujours cette ambassade ? La réponse était dans la question, troisième coup d’épée dans l’eau. Mais alors comment faire ?

Innover là aussi, en constituant un comité chargé de défendre les intérêts des deux parties, France et Qatar et qui eux regarderaient où va cet argent qatari, uniquement quelques personnes surtout pas de politiques. Il existe en France des gens qui apprécient le Qatar tout en le critiquant pour ses manquements et des responsables d’entreprises qui seraient prêts à examiner des projets   « dignes d’intérêts » pour le Qatar, pour la France, pour l’emploi, pour les français et pour les qataris. La seule façon aujourd’hui de donner une image différente du Qatar en France est d’œuvrer pour créer de l’emploi tout en rapportant aux investisseurs qataris leur part du gâteau. Tout le reste n’est que coups d’épées dans l’eau et excitations du microcosme.