Egypt, the worst is ahead of us

Le maréchal al-Sissi n’a réussi à mobiliser une nouvelle fois les foules. L’absentéisme massif montre déjà un désamour de son peuple. Ceci est un mauvais présage pour le futur. Malgré l’élimination de toute opposition, l’ajout d’un jour supplémentaire pour voter, son élection est un échec. Un égyptien me disait « le pire est devant nous ».

La malédiction frappe l’Egypte

L’Egypte à un nouveau président mais son élection s’entoure d’un mauvais présage. Les militaires qui ont organisé cette élection n’ont pas réussi à mobiliser les électeurs pour aller voter. Certes la victoire était connue d’avance puisque le candidat al –Sissi avait éliminé tous les opposants et choisi son « sparring-partner » mais les égyptiens ont boudé les urnes. Le summum a été franchi avec l’ajout d’un jour supplémentaire pour aller voter, tout cela sous les yeux médusés des observateurs dépêchés par la communauté européenne. L’Europe constate qu’elle vient de commettre une  « ânerie » en se portant caution d’une élection qui ne fera pas d’un « canasson » un « cheval de course ».

Au-delà de la boutade, le peuple égyptien n’avait pas besoin de cela. Les analystes attentifs  savent les conséquences pour le maréchal al-Sissi, nouveau président, mais pas crédible. Un égyptien me disait « le pire est devant nous », la malédiction s’abat sur l’Egypte car le nouveau président est déjà affaibli par le mauvais score aux élections. Son unique chance aujourd’hui serait de tenter une grande réconciliation, mais le nouveau président n’a pas choisi le bon logiciel pour diriger ce pays qui décidemment est ingouvernable.