Qatar Museums Authority management unacceptable

L’argent public se retourne contre les jeunes qataris. Depuis plus d’un an le management laisse à désirer et la restructuration en cours crée un vent de panique. Avec le prochain départ d’Edward Dolman le directeur général  et la recherche d’un nouveau dirigeant  Mayassa al-Thani à bien du mal à tenir en main le paquebot QMA  Qatar (Museums Authority) qui va devenir à partir du 15 mai Qatar Museums

Le troisième pilier du Qatar en perdition

 Les arts au Qatar vivent des moments difficiles alors que des moyens publics considérables ont été mis à leur disposition. Nul ne conteste le rôle essentiel au niveau mondial de Mayassa al-Thani qui fait partie des femmes les plus influentes au niveau de la planète. Mais, la gestion au Qatar de QMA fait les choux gras de la presse régulièrement.  . Avec le prochain départ d’Edward Dolman le directeur général  et la recherche d’un nouveau dirigeant  Mayassa al-Thani à bien du mal à tenir en main le paquebot QMA  Qatar (Museums Authority). Or elle vient d’alimenter un peu plus l’incertitude avec le changement de nom en « Qatar Museums » et surtout d’opérer une restructuration du personnel.

 QMA un management difficile à accepter pour les qataris

Bon nombre de jeunes qataris ont choisi cette filière qui avait créé un réel espoir de débouchés. Or c’est sans doute un des lieux où les qataris sont les plus maltraités économiquement. Des familles de personnalités qui comptent au Qatar ont investi sur les études de haut niveau de leurs enfants pour qu’ils prennent des responsabilités importantes dans ce secteur qui paraissait porteur. A leur grand désappointement se réfugiant derrière la loi du marché international  on donne ces postes à des expatriés reconnus et on confie des tâches subalternes à des  qataris. Pressés par la concurrence, notamment des Emirats Arabes Unis, les dirigeants de QMA justifient leurs choix : «  pour exister au niveau international il faut les meilleurs tout suite». Les jeunes qataris qui n’ont que leurs études et quelques stages n’ont aucune chance de montrer leurs compétences cela déstabilise bon nombre de jeunes qataris entrainant même un éclatement des couples.

On parle souvent au Qatar d’un manque de motivation des jeunes qataris voici un début d’explication. Quel gaspillage ! Dans d’autres pays cette jeunesse formée, est passée de l’incertitude du lendemain, à la colère et enfin à la haine. Les autorités qataries devraient craindre ce processus qui est enclenché aussi au Qatar.