Pourquoi l’ambassade de France au Qatar a trainé pour faire son travail ?

Il est de règle en diplomatie de ne pas trop étaler le travail lorsqu’il y a un résultat positif, pour ne pas mettre en difficulté son interlocuteur. Mais cela sert aussi les diplomates qui n’ont pas effectué leur travail. C’est le cas de l’ambassade de France au Qatar dans de nombreux cas.

Attention au syndrome de Stockholm

Voici ce que dit Wikipedia sur cette expression : Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développent une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers…

 Sans chercher une quelconque polémique, on ne me fera pas « gober » que l’ambassade de France a agit pour libérer les « otages » français retenus au Qatar. Nous avons certes diminué notre pression sur l’ambassade de France et la diplomatie française mais c’est parce que nous espérons des résultats rapides. Sur le fond nous sommes convaincus que l’ambassadeur et quelques personnes de l’ambassade n’ont pas fait le minimum syndical pour aider leurs concitoyens. De nombreux mois voire des années pour des gens qui n’ont rien à se reprocher et qui même ont été escroqués, cela méritait un peu plus d’engagement. La diplomatie française n’est pas à la hauteur de sa tâche dans ce qu’on appelle « l’affaire des 4 français au Qatar ».

C’est bien un ensemble de forces qui unies ont permis de faire libérer ces deux otages et feront libérer les autres. Certes, il est à noter le rôle essentiel de Me Berton mais sans les troupes familiales, amicales et autres tous les jours relayant l’information, rien n’aurait bougé et il reste beaucoup à faire pour libérer les deux autres otages du Qatar.

La politique du « bricolage en catimini ne paie pas ».

On veut nous faire croire que « si on fermait notre grande gueule » expression utilisée par un politique, mal dans ses baskets, cette affaire serait réglée vite fait. Mais de qui se moque-t-on ? Certains ont été et sont victimes depuis des années sans que les uns et les autres n’aient bougé le petit doigt. Marongiu est en grève de la faim au risque de sa vie et que fait notre chère ambassade. Elle trouve même les moyens de perturber un brave sénateur venu à Doha pour voir Jean Pierre.

Bref, le deuxième otage sauvé, il faut penser aux autres… Reprendre notre lutte et ne trouver aucune excuse à ceux qui collaborent avec les preneurs d’otages. La lutte porte aussi sur les 1,7 millions d’expatriés qui au moindre problème peuvent être aussi en difficulté.