La colère des femmes de ménages Philippines au Qatar

Femme de menage philippine

Elles demandent un salaire minimum de 400 dollars au lieu des 247 $ en moyenne actuellement. Tout en négociant, le Qatar essaie de faire venir du personnel de ménage d’autres pays.

Au moins trois femmes de ménages par foyer au Qatar

La femme qatarienne fait gérer ses taches domestiques souvent par des philippines qui sont connues pour leurs compétences, femme de ménage, nounou et professeur d’anglais. En prenant des responsabilités économiques notamment dans l’enseignement et la gestion des affaires, les femmes qatariennes ne souhaitent pas et souvent ne peuvent plus gérer leur nombreuse progéniture. Ce sont les philippines qui gèrent la maison.

Les femmes de ménages philippines demandent un salaire décent

La compétence cela se paie, les femmes de ménage philippines demandent un salaire de 400 $ au lieu des 247 $ en moyenne actuellement au Qatar. Elles sont plus de 40 000 (selon le journal Doha News) à travailler dans cette fonction qui est importante dans une famille pour maintenir un minimum de stabilité. Les femmes qatariennes avec leurs nouvelles responsabilités s’éloignent très logiquement de la gestion quotidienne du foyer familial.

Des négociations mi figue mi raisin

Si plusieurs rencontres ont déjà eu lieu avec les autorités philippines qui jouent les intermédiaires, les responsables qatariens font pression en ne reconduisant pas certains visas de séjour et en faisant passer des appels d’offres pour femmes de ménages dans d’autres pays. Sans doute ces négociations sont conduites par des hommes car on génère ici une déstabilisation du noyau familial lourd de conséquences sur les enfants en pensant pouvoir remplacer « un produit femme de ménage par un autre ». Entre 247 et 400 $ il y a sûrement moyen de mettre en place un plan y conduisant sans trop tarder. L’expérience montre que quand on déstabilise les enfants cela nous coûte très cher en visites chez le psychologue plus tard. Ce que l’on a gagné d’un coté, on le paye trois fois plus cher de l’autre. Et puis combien de temps croient -ils que les bosniaques, vietnamiennes ou autres accepteront d’être si peu payées. Et tout sera à recommencer….

Photo (Lnt.ma)