Editorial – Phénomènes de rejets du Qatar

La semaine passée nous parlions des phénomènes de rejets face à certaines attitudes du Qatar. Un premier point évoqué la religion en voici d’autres : Bling bling, Expatriés, Démocratisation.

Très régulièrement, vous trouverez des formules dans les écrits nationaux du Qatar  comme « la plus grande au monde, la plus belle au monde, la plus haute au monde … » ce manque de modestie devient rapidement contre productif et s’installe une opinion de « bling bling » qui fait nouveau riche. De là naissent des agacements qui peuvent se transformer en rejets.

Autre pierre d’achoppement la gestion des nombreux « travailleurs expatriés »

Le système traditionnel du « sponsorship ou Kafala »  est devenu depuis l’annonce de la coupe du monde de foot de 2022 une véritable épine dont il faut se débarrasser. L’augmentation exponentielle du nombre de travailleurs, le comportement inacceptable de quelques « employeurs », les conditions de travail désastreuses et les conditions de vie de certains de ces salariés expatriés doivent entrainer des mesures rapides venant du plus haut de l’Etat.

La mise en suspens de la démocratisation du pays

Dans un article publié récemment, dans Doha News par Hassan Abdulrahim Al-Sayed ses propos  méritent méditation : « Nous espérons sincèrement que le deuxième semestre de cette année connaîtra des élections législatives et si cela n’arrive pas, alors nous avons le droit de soulever la question de savoir qui reporte la réalisation des rêves de l’émir pour l’avenir démocratique du pays? Qui exactement est vent debout entre le peuple du Qatar et de leurs aspirations, qui sont encouragés et soutenus par l’émir? » L’Emir, à la tribune du Forum de Doha lançait un vibrant appel «  invitant les dirigeants du monde arabe à procéder à des réformes complètes pour une participation de leurs peuples à la prise des décisions politiques et économiques, une démarche qui, à ses yeux, est une garantie de paix et de justice sociale. »

Les commentaires qui ont suivi dans les pays proches se résument ainsi « il ferait bien de le faire chez lui ».

Vous trouverez la suite de cet article dans l’Edito Hebdo de la semaine 23.