La sécurité alimentaire au Qatar

Une serre en plein desert

Alliance internationale. Il convient de mettre en place une alliance internationale pour faire face à l’insécurité alimentaire, selon M. Moratinos  conseiller  diplomatique du «Qatar National Food Security Program ».

Un plan national agricole

C’est nécessaire que chaque pays soit doté d’un plan national agricole, mais il faut en plus une vision internationale globale, pour relever les défis de la sécurité alimentaire. Le Qatar, qui importe 90% de ses besoins alimentaires, ambitionne l’autosuffisance.  Le plan agricole repose sur  quelques axes : Mettre en valeur toutes  les terres arables sur son territoire. Utilisation de serres innovantes. Achat de terres à l’étranger. Utilisation maximum de la nappe phréatique. Désalinisation. Zéro export en matière alimentaire…

Les difficultés du Qatar

Les difficultés du Qatar reposent sur  un manque de terres arables, un énorme manque d’eau, une salinisation de la nappe phréatique,  les limites des achats de terres à l’étranger, des projets de serres  pas assez innovants, un gaspillage de l’eau encore trop important. L’attitude de l’Arabie Saoudite est significative, voici quelques années  elle prônait l’autosuffisance alors qu’en 2016 elle importera la totalité des besoins en  céréales tant elle a asséchée sa nappe phréatique. Cela doit interroger les décideurs Qatariens.

Comment trouver la voie Qatarienne, la hausse des prix des matières premières agricoles ne cesse de peser, elles représentaient un milliard d’euro en 2010. Le Qatar, même s’il fait partie du trio de tête des pays les plus riches du monde, est pourtant bien décidé à réduire sa facture alimentaire.