Le Qatar toujours accusé de financer le terrorisme par ses ennemis

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Les autorités qatariennes n’arrivent pas à se défaire du fardeau de financier du terrorisme que ses ennemis chargent régulièrement.

Il n’est pas aisé de démêler le vrai du faux

Il y a quelques semaines l’ancien prisonnier du Qatar, l’entrepreneur français Jean Pierre Marongiu, désormais à l’abri en France, racontait comment, lorsqu’il était détenu dans ce pays, pendant presque cinq ans, il avait eu l’occasion de voir des jeunes qataris ayant participé à des actions avec Al Qaida rester quelques temps en prison et puis repartir librement dans la société qatarienne.

Ces jours-ci le média The National, appartenant aux Émirats arabes unis dénonce l’implication d’une banque sur le sol britannique, Al Rayan, qui serait liée à au moins 15 entités controversées proche des Frères musulmans organisation proscrite par les Émirats arabes unis, Arabie saoudite et traitée comme terroriste par L’Égypte.

Mélangeant savamment Qatar et Frères musulmans ou rappelant des souvenirs de prisonnier, les autorités qatariennes n’arrivent pas à se défaire du fardeau de financier du terrorisme que ses ennemis chargent à souhaits.

Pourtant, le Qatar a signé un accord pour combattre le financement du terrorisme international tant avec les USA ou la France.  Il devient compliqué de comprendre, à moins d’imaginer que les USA et la France savent que le Qatar finance le terrorisme mais s’en moquent devenant ainsi des complices ?

Autant on peut comprendre la rancune de l’entrepreneur français injustement emprisonné et témoin de certains faits par le passé, autant la propagande des Émirats arabes unis, Égypte et Arabie saoudite paraît pour le moins grossière. Leur comportement dans leur pays et à l’étranger ne permet pas de donner des leçons au Qatar.

Cela étant dit, personne ne peut assurer à ce jour que directement ou indirectement le Qatar est devenu un ange en matière d’influence au niveau mondial. Comme au sommet de l’état qatari rien n’est vraiment transparent et que sur le fond le Qatar n’a pas modifié sa politique étrangère, tout porte à croire que ce pays, comme d’autres, joue ses cartes pour peser au Moyen Orient et bien au-delà.