Gilets jaunes Acte 16 les violences policières en évidence

La presse ce dimanche matin fait ressortir les violences policières de ce samedi 2 mars pour l’acte 16 des gilets jaunes. Un changement important par rapport aux autres samedis.

Moins de gilets jaunes, moins de présence pour les casseurs mais la police tape toujours aussi fort.

Toulouse : selon France3-régions

Un couple âgé a été frappé à coups de matraques, plaqué et traîné au sol par un groupe de CRS.
L’incident a été filmé et photographié par de nombreux témoins et journalistes présents sur place. En fin de manifestation des gilets jaunes, samedi 2 mars à Toulouse, à proximité de la place Jeanne d’Arc un couple âgé a été frappé à coups de matraques, plaqué et traîné au sol par un groupe de CRS.

D’après des journalistes sur place, le couple ne faisait semble-t-il pas partie des manifestants et passait à cet endroit. L’homme et la femme ont traversé un cordon de CRS qui faisait face aux Gilets jaunes.

Bordeaux : Loïc Prud’homme député matraqué

Le député de La France Insoumise (LFI) Loïc Prud’homme a affirmé avoir été « matraqué » par la police alors qu’il quittait la manifestation des « gilets jaunes » samedi 2 mars à Bordeaux (Gironde). Pourtant il a annoncé sa qualité de député aux forces de l’ordre.

Paris : blessure au visage

Un homme a été blessé ce samedi avenue de Wagram à Paris, en marge de la manifestation des gilets jaunes. La préfecture de police a demandé l’ouverture d’une enquête administrative pour faire la lumière sur les faits. 

« Tout d’un coup, la BAC est arrivée avec leurs LBD. Quelqu’un a tiré en pleine face sur un des mecs qui étaient avec nous. C’était en pleine bouche, plus de dents. C’est horrible. En plus, c’était vachement près quoi. On se dit : ‘Voilà, ils sont tout près, ils ne vont pas nous tirer dessus quand même !’ 

Alors que l’on constate moins de gilets jaunes, les responsables de ce mouvement ont peu mobilisé se réservant pour les 8,9 et 10 mars.

Alors que les casseurs étaient moins présents ayant anticipé la baisse des manifestants.

Les forces de l’ordre tapent toujours aussi fort obéissants aux ordres venus du sommet de l’état.

La presse ce dimanche matin 3 mars 2019 fait ressortir les violences policières de cet acte 16 des gilets jaunes. Un changement important par rapport aux autres samedis, un très mauvais point pour le chef de l’état et le gouvernement.