Les limites de la réponse autoritaire contre les Gilets jaunes.

Les barricades à Paris en 2018 comme jadis en 1848...

La fébrilité du gouvernement va- t- elle entrainer le pays dans une escalade de la violence ?

Les forces de l’ordre iront au contact

La veille de l’acte 4 des gilets jaunes, le Ministre de l’intérieur montre ses muscles pour essayer de décourager les gilets jaunes qui souhaitent se rendre à Paris pour manifester leur mécontentement.

La présidence de la République elle-même a dramatisés la situation en indiquant « redouter une très grande violence avec un noyau dur de plusieurs milliers de personnes qui viendraient à Paris pour casser et pour tuer. » Parlant aussi de« putschistes ».

Depuis le départ du mouvement des gilets jaunes les dirigeants français essaient de le déconsidérer.

 En demandant aux forces de l’ordre d’aller au contact des gilets jaunes on peut déjà annoncer des blessés graves et peut être pire. Le gouvernement confond facilement casseurs et gilets jaunes comme samedi dernier.

 Au lieu d’apporter une réponse politique aux demandes des Gilets jaunes, le président et le gouvernement s’engagent dans une voie sans issue, à savoir rajouter de la violence à la violence.

Dimanche matin, le bilan risque d’être lourd, lorsqu’on voit la polémique concernant les lycéens, mis à genoux et humiliés, que se passera t-il lorsqu’on comptera les blessés voire, des morts parce que les force de l’ordre seront allés au contact des casseurs mais aussi des gilets jaunes.  Un engrenage de violence qui pourrait bien déstabiliser les institutions actuelles.