Les Gilets jaunes réouvrent le débat réformistes ou révolutionnaires

L’histoire retiendra, que le média Le Parisien mit en évidence la pétition de Jacline Mouraud qui fut au départ du mouvement des Gilets jaunes, avec Éric Drouet comme initiateur de l’Acte 1, du samedi 17 Novembre 2018. Un coup de colère et un ras-le-bol à partir de l’annonce de taxes supplémentaires sur les carburants qui fait boule de neige.

Un moment historique pour la France

Il est bien difficile de dire sur quoi va déboucher le mouvement citoyen des Gilets jaunes. Après la journée de chaos, du 1er décembre 2018, autour des Champs Elysées à Paris, mais aussi dans plusieurs endroits en province, les Gilets jaunes se divisent en deux blocs : les réformistes et les révolutionnaires.

En ce début décembre 2018, un espace-temps s’ouvre sur l’histoire de France et nous voilà revenu après la première guerre mondiale, début des années 20, avec le débat au sein de la SFIO et de la CGT, faut-il un mouvement citoyen et syndical réformiste ou révolutionnaire.

L’histoire retiendra, que le média Le Parisien en octobre 2018 mit en évidence la pétition de Jacline Mouraud qui fut au départ du mouvement des Gilets jaunes exprimant un coup de colère et un ras-le-bol à partir de l’annonce de taxes supplémentaires sur les carburants.

Après une quinzaine jours de luttes et trois samedis à Paris, les violences engendrées le samedi 1er décembre 2018 dans toute la France ont mis à jour la faille qui existe entre les moyens employés pour obtenir du jeune président Emmanuel Macron un rééquilibrage de la politique sociale en France.

Il y a bien deux mouvements citoyens des Gilets jaunes, le premier avec Jacline Mouraud et Benjamin Couchy que nous qualifierons de réformiste et le second piloté par Éric Drouet et Maxime Nicolle qualifié de révolutionnaire.

Le premier en appelle à la négociation pour mettre fin à ce ras-le-bol, le second remet en cause, en premier lieu, les instances politiques du pays et voulant pratiquer le « dégagisme,» autre phénomène à la mode depuis 2017.

Nous vivons, en ce début décembre 2018, un moment complexe et dangereux mais passionnant, un moment historique pour la France.