Sommet Iran, Russie, Turquie du 7 septembre 2018

Le sujet principal à l’ordre du jour de ce sommet est l’avenir de la zone syrienne d’IDLIB.

La Turquie piégée en Syrie

La création des zones « tampons » turques sur le territoire syrien mises en place par le président Erdogan sont inacceptable pour le président syrien Bachar el Assad. Celui-ci compte bien reprendre ces zones et en particulier celle d’IDLIB.
A 70 Kms d’Alep en direction de la Turquie se trouve le gouvernorat d’Idlib. Des rebelles et des djihadistes ont trouvé refuge dans ce lieu sous protection turque, mais Bachar el-Assad veut reprendre cet espace syrien.
Economiquement, les terres se trouvant dans les environs d’Idlib sont très fertiles, produisant du coton, des céréales, des olives, des figues, du raisin, des tomates et du sésame. Il n’est donc pas question pour Assad de laisser ses territoires sous tutelle turque.

Voyant le conflit arriver, Erdogan, le président turc, a envoyé son ministre des affaires estrangères, de la Défense et le chef du Service des renseignements turcs à Moscou rencontrer Poutine afin de trouver une solution.

Bachar el-Assad, allié des russes et des iraniens ne cédera pas. Une dernière chance s’offre aux parties turques et syriennes avec le sommet qui se tient en Iran, ce 7 septembre 2018.

La Turquie en grande difficulté économique essaie de ne pas perdre la face politiquement mais elle est très isolée sur ce sujet, son seul appui stratégique pourrait être les USA avec qui elle est en difficulté actuellement.

La Turquie piégée en Syrie compte sur ce sommet pour s’éviter un conflit avec la Syrie et ses alliés russes et iraniens.