Doha 18 juillet 2018, les projecteurs à nouveau braqués sur le Qatar

La Coupe du monde 2022 se jouera au Qatar et elle ne ressemblera à aucune autre, les deux stades les plus éloignés sont à moins de 70 kilomètres.

A nulle autre pareille

La Coupe du monde 2018 à peine terminée en Russie, voilà que les regards se figent sur le Qatar qui organisera celle de 2022.
Les deux stades les plus éloignés, Ash Shamal et celui d’Al Wakrah sont distants de moins de 70 kilomètres. Ce qui veut dire que les supporters seront très nombreux dans un mouchoir de poche. La sécurité sera le maître mot de la Coupe 2022, les risques d’attentats sont énormes et les dégâts possibles sans commune mesure dans un espace si étroit.

Dans l’attente de cette compétition qui aura lieu du 21 novembre 2022 au 18 décembre 2022, jour de la fête nationale du Qatar, les projecteurs sont à nouveau braqués sur ce pays notamment en ce qui concerne le sort des travailleurs, en majorité en provenance du continent asiatique. La présence de l’OIT à Doha n’a pour l’instant pas permis d’améliorer les droits des travailleurs. Or, si cette organisation ne veut pas être accusée de complicité de maltraitance de ces salariés qui travaillent soit sur les stades soit sur les infrastructures du pays, elle a intérêt à obtenir des autorités qatariennes d’accélérer le processus de la fin de la Kafala.

Alors que le Qatar subi un boycott partiel par l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et l’Egypte, ce pays s’empresse d’annoncer que les travaux avancent pour l’organisation de la Coupe du monde 2022. Comme d’habitude les organes de presses proche du Qatar poussent le bouchon même jusqu’à déclarer que ce pays serait en avance sur son calendrier. Il n’y a que les naïfs et les idiots du village qui croient ses fadaises.
Le Qatar sera probablement à l’heure pour le rendez-vous de 2022, mais il lui faudra bien tout ce temps pour faire de cette Coupe une réussite. Il annoncera vraisemblablement aussi une réévaluation des dépenses à cause du boycott. Les turcs, iraniens et autres fournisseurs font payer au Qatar le prix fort pour assurer la fourniture des matériaux manquants.

Les vraies polémiques concernant l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar sont à venir.