La cacophonie américaine, la coupe du monde 2022, l’article du Point sur le Qatar et Marongiu, la candidature qatari à la direction de l’Unesco et la perte du leadership de Doha pour les exportations de GNL.
Une semaine chahutée pour Doha
James Mattis et Rex Tillerson se sont alliés pour remettre en question les choix de Donald Trump notamment sur le Qatar. Le président américain a le temps pour venir au secours des qataris, car il souhaite faire avancer les revendications de ses alliés saoudiens et alliés. Tout cela ressemble beaucoup à une joyeuse cacophonie.
Emmanuel Razavi dans son livre « Qatar vérités interdites – Un émirat au bord de l’implosion, » annonce que la Coupe du monde de football 2022 n’aura pas lieu au Qatar et avance ses arguments. En même temps un rapport que la BBC s’est procuré, à son tour prédit de graves difficultés pour tenir cette Coupe 2022 à cause du Boycott qui continue et rentre dans son 5 mois. Les attaques contre le Qatar qui ne sont pas le fruit du hasard, reposent souvent sur des hypothèses plus que sur des faits. Il reste encore 5 ans avant la Coupe du monde 2022, la publication d’un relevé de fin de travaux régulier devrait permettre de faire baisser cette pression en cours.
Mon cher ami Marongiu qui gît au fond des prisons qatariennes alors qu’il est innocent a vu un miracle se produire cette semaine, puisque l’ambassade de France au Qatar essaie de lui avoir des lentilles de vue et parle même de le faire changer de bloc car il s’est fait punir pour avoir parlé avec un journaliste du Point. Un article publié par ce média qui annonce que quelques membres de la famille Al Thani font un séjour dans les geôles qatariennes, non pas pour des raisons politiques mais pour chèques sans provisions ou pour avoir détenu ou consommé de la drogue. Les autorités politiques qataries qui manquent d’imagination sur l’emprisonnement au Qatar devraient trouver d’autres causes car cela commence à paraître bizarre que 70 % des détenus le soient pour ces deux sujets. Quant à Jean Pierre parler avec des journalistes comporte toujours une part d’inconnu et donc de risques.
Depuis plusieurs mois le Qatar est convaincu qu’il va gagner la place de directeur général de l’UNESCO. Voilà deux ans que son candidat bat la campagne, mais depuis le boycott ses chances s’amenuisent au profit de la candidate du Liban. Se trouvant en difficulté, le candidat qatari fait appel au service d’un spadassin des réseaux sociaux français pour porter atteinte à la réputation de la candidate libanaise. Méthode utilisée dans les bas-fonds politiciens, on trempe dans les caniveaux tout cela pourrait aboutir à n’avoir aucun gagnant arabe, alors que tout portait à croire que ceci était acquis.
Enfin, cette semaine chahutée, le fut aussi en matière d’exportations de Gaz Naturel Liquéfié, GNL. L’Australie dans quelques mois devrait devenir le leader mondial de l’exportation di GNL, à la place du Qatar et pendant 4 à 5 ans. Pendant que le Qatar joue à la guéguerre avec ses voisins, il en oublie même ses affaires économiques. Au lieu de renforcer sa base politique par des faits tangibles, l’émir se contente de quelques mouvements de foules savamment organisés ce qui nous faisait dire cette semaine que s’il n’est plus capable de conduire son pays, le sortit de ce boycott et faire prospérer les affaires économiques, il serait plus prudent de laisser sa place à sa sœur Hind dont plusieurs médias vantent les mérites.
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