Echanges d’actifs entre banques impliqués par le boycott dans le Golfe ?

QNB

Dans les semaines à venir les banques de l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Egypte devraient échanger des actifs avec les banques du Qatar puisque la crise semble ne pas s’arrêter.

Après 4 mois d’attente il est temps de réagir

C’est un article du New York Times qui a attiré notre attention. Le journaliste s’interroge sur l’actualité dans le Golfe à la suite du conflit qui oppose l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Egypte contre le Qatar. Il s’avère que les difficultés que rencontrent les banques de tous ces pays pour de nouvelles affaires commencent à leur poser problème.

L’orientation qui émerge, favoriserait dans un premier temps des échanges d’actifs ou des ventes à des prix convenables. Comme la crise a l’air de durer, les agences de notations considèrent que l’ensemble de ces pays et en particulier le Qatar pourraient être en difficulté de liquidités.

A ce jour, le Qatar peut continuer à exporter ses hydrocarbures et produits dérivés sans difficultés, or, si es tensions persistent, ceci pourrait bien ne plus être totalement le cas. Il est de même pour le Sultanat d’Oman qui est devenu un port avancé des marchandises qataries. Combien de temps encore les Emirats arabes unis vont accepter cette situation qui enlève une grande partie de l’efficacité du boycott déclenché depuis le 5 juin 2017.

Enfin, une partie de la population du Qatar, les conservateurs, considèrent que finalement devenir une province de l’Arabie saoudite permettrait de sauvegarder leurs traditions qui sont en voies de disparition. Ces conservateurs pourraient à terme faire appel au boycotteurs pour venir à leur secours.

Les jours passent, les belligérants restent campés sur leurs positions, la situation risque de se détériorer à tout moment, ce qui oblige les actionnaires des banques et d’autres activités économiques à prendre dorénavant des initiatives.