Djibouti incidence du conflit somalien

Djibouti est impliquée dans la mission africaine AMISOM (African Union Mission in Somalia.)

Djibouti est située dans une zone sensible

Un contingent de l’armée djiboutienne est installé en Somalie depuis 2012 au titre de la mission africaine (AMISOM). Les menaces récurrentes des combattants islamistes somaliens appartenant au groupe terroriste Al-Shabaab laissent planer la menace de nouvelles représailles sur le territoire djiboutien.

Bien qu’aucune attaque n’ait eu lieu depuis l’attentat suicide du 24 mai 2014 au restaurant « La Chaumière », la vigilance reste recommandée dans les lieux publics et fréquentés par les expatriés (centre historique, lieux de culte et institutions religieuses, à proximité des zones portuaires et aéroportuaires ainsi que des installations militaires djiboutiennes et étrangères, emprises françaises, lieux de vie, restaurants, bars).

La circulation reste libre dans le pays, hormis dans les zones frontalières et le nord du pays, où une autorisation des autorités militaires djiboutiennes est obligatoire au-delà de la ligne Balho, Adailou, Ouaddhi, Godoria. Il appartient à chacun d’agir avec responsabilité et bon sens.

Voisine de l’Ethiopie, de la Somalie (province du Somaliland), de l’Erythrée et, par la mer, du Yémen, la République de Djibouti est située dans une zone sensible. Des forces militaires de différents pays y sont stationnées. Son port, d’importance stratégique, sert d’attache et d’escale permanente à de nombreuses marines étrangères.

La diplomatie française émet des recommandations

Le niveau de sécurité à Djibouti implique une attention soutenue. Compte tenu de la situation sécuritaire au plan régional, il importe de suivre les recommandations suivantes :

  • les déplacements à l’intérieur du pays doivent se faire en convois d’au moins deux véhicules 4×4 (prévoir une réserve d’eau de 8 litres par jour et par personne).
  • ne pas s’écarter des pistes, sauf avec le concours d’un guide expérimenté ;
  • emprunter de préférence les pistes les plus régulièrement fréquentées ;
  • Il est préférable de ne pas porter de bijoux de valeur.
  • Il est déconseillé de prendre en photo les personnes et plus particulièrement les femmes voilées sauf avec leur consentement exprès. Il est formellement interdit de photographier les installations à caractère militaire.

La capitale compte de nombreux établissements nocturnes, fréquentés notamment par des militaires et des marins de toutes nationalités, qui sont autant de cibles potentielles

Photo: ONU/Stuart Price