La faute politique du président du Paris Saint Germain

En parlant de « cauchemar » à propos de l’arbitrage du match Nice-PSG, le président du club parisien contribue à affaiblir l’ensemble de l’arbitrage français et au-delà.

Un président qui perd son sang-froid

Les propos à l’emporte-pièce de Nasser al Khelaifi, président du Paris Saint Germain, rapportés par les médias, ont appelé une réaction de l’arbitrage français.

En parlant de cauchemar à propos de l’arbitrage du match Nice-PSG, le président du club parisien contribue à affaiblir l’ensemble de l’arbitrage français et au-delà. Voilà, un président qui perd son sang-froid et qui supporte mal l’échec de son équipe. Il reconnait d’ailleurs dans son intervention que l’équipe de Nice méritait d’inscrire 3 buts.

Le président du Paris Saint Germain montre ici qu’il a atteint ses limites. Les actionnaires du club parisien devraient en tirer les conclusions pour la nouvelle saison. La charge de travail de Nasser al Khelaifi, président du PSG et de beaucoup d’autres sociétés, est  désormais trop lourde. Un club aussi prestigieux que le Paris Saint Germain mérite une plus grande sérénité.

De tels propos, assénés par un président de club de Ligue 1 peuvent être « entendus » par certains, comme un appel à la contestation de l’arbitrage, voire beaucoup plus grave. Il rejoint ainsi ces présidents qui fuient leurs responsabilités en se défaussant sur l’arbitrage. Ces propos rappellent ceux de Zlatan qui jadis critiquait la France. C’est particulièrement mal venu !