Doha 23 janvier 2017, le terrorisme peut aussi frapper le Qatar

Le gouvernement britannique informe ses concitoyens que le Qatar et tout le Golfe peut « probablement » être le lieu d’attaques terroristes.

Aucun pays au monde n’est à l‘abri du terrorisme

Faut-il être inquiet des mesures prises par le gouvernement britannique qui vient d’informer ses concitoyens que le Qatar et tout le Golfe peut « probablement » être le lieu d’attaques terroristes ?

Chaque pays informe ses concitoyens des difficultés qu’ils peuvent rencontrer en visitant ou en résident dans un pays. Le gouvernement britannique vient de relever le niveau d’alerte pour les pays du Golfe y compris le Qatar. Concrètement si on compare le Qatar à l’Arabie saoudite ou la France on peut affirmer que ce pays est peu touché par le terrorisme. Toutefois, il faut tempérer ce propos car les autorités qatariennes ne communiquent pas sur ce sujet.

Au Qatar il y a tous les ingrédients pour qu’à terme un attentat puisse arriver. Le facteur principal demeure une population à 90 % étrangère et un tourisme en voie de développement.  Cette population qui augmente entraîne déjà de nombreuses violences comme dans beaucoup de pays au monde. Les tribunaux qatariens sont le témoin de cette augmentation du crime et des violences. Or on peut constater que le terrorisme utilise parfois les réseaux criminels pour se procurer les moyens de procéder à des attentats.

En outre, l’état qatarien subi une restructuration qui le fragilise pouvant impacter les personnels chargés de la sécurité. L’affaiblissement de l’état dont nous parlions il y a quelques mois peut permettre aux terroristes de passer à travers les mailles du filet. Il faut aussi rappeler que les inégalités sont accentuées par la crise des hydrocarbures au sein même de la population qatarienne, or ceci nourrit le terreau du terrorisme.

Enfin, l’engagement du Qatar au Yémen ou sa propension à se mêler des affaires des autres, ouvre la porte à de nombreuses rancœurs qui attisent  la volonté de ceux qui veulent en découdre avec ce petit pays.

Il ne faut pas surestimer la décision du gouvernement britannique de remonter le niveau d’alerte au Qatar, il n’y a pas lieu de « paniquer » pour l’instant.