La fusion des états nations à la place de l’Europe

Lorsqu’on entend les critiques des européens convaincus, sur l’Europe actuelle, après le Brexit, il faut admettre que la formulation présente de l’Europe est dépassée. Pour aller de l’avant, la fusion des états nations s’impose pour créer un état international appelé Europa. Première publication le 1 juillet 2016

 

Merci aux anglais d’avoir tiré les premiers

La cacophonie des femmes et hommes politiques après le vote des anglais afin de quitter l’Europe montre à quel point nous sommes gouvernés par des « médiocres. »

Appliquant des formules théorisées dans des grandes écoles et administrations, ils ont conduit l’Europe dans une impasse. La rédaction de l’article 50, donnant le top départ de la négociation pour sortir de l’Europe, montre le niveau d’insuffisance de ceux qui nous dirigent. Echecs, économique, social, sociétale mais avant tout politique. Ceux qui ont créé l’institution « Communauté Européenne » ont mis en place une « fusée » avec un grand nombre de moteurs non reliés entre eux. A l’époque où ils ont conçu le projet, ils ne pouvaient faire autrement, nous sortions de la deuxième guerre mondiale avec les conséquences que l’on sait.

Aujourd’hui le constat est amer, sans doute nous devons remercier les anglais d’avoir tiré les premiers, nous sommes seulement blessés dans notre amour propre, répétant sans cesse comme pour nous convaincre «  mais comment peut-on imaginer pouvoir quitter l’Europe ? ». C’est ce que chacun se dit pour combler l’angoisse qui nous gagne. Or nous sommes toujours en attente d’un grand « dessin » Tous ces dirigeants savent pourtant que dans le village le monde, si la réunification de l’Europe ne se fait pas dans les 25 ans à venir, nous devenons tous insignifiants, Angleterre, France et Allemagne aussi.

Le grand « dessin » est la fusion des états nations à la place de l’Europe

Aujourd’hui, il est temps de passer à la réunification de l’Europe. Elle devra être effective en 3 étapes conduites par l’administration européenne et les états concernés.

Le premier challenge et le plus complexe verra la fusion de l’Allemagne, la Finlande, les Pays Bas, la France, l’Italie, la Belgique, l’Autriche, le Luxembourg, tous dans la zone euro, ils représentent 250 millions d’habitants.

Le second étage de la fusée Europa sera composé de : Chypre, Espagne, Estonie, Grèce, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Portugal, Slovaquie, Slovénie, tous dans la zone euro.

Le troisième niveau du nouvel édifice sera composé de : Bulgarie, Croatie, Danemark, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Suède, tous hors de la zone euro.

L’état international qui sera créé s’appellera Europa. Il aura à faire face à toutes les prérogatives d’un état nation. Chacun des états actuels devra par referendum demander à son peuple l’intégration. Pour les états hors zone euro l’abandon de la monnaie nationale sera obligatoire. A la fin du processus l’administration de la communauté européenne actuelle sera dissoute pour laisser la place à l’état Europa.

Europa sera une grande « nation » composée des états qui auront accepté cette fusion, avec autant de régions que d’anciens états intégrés. Dès la première étape une assemblée constituante formalisera les institutions qui vont diriger Europa. Des évolutions pourront avoir lieu avec l’intégration des groupes 2 et 3.

Europa devenu un état international pourra peser fortement au niveau mondial et imaginer la réunification volontaire de tous les autres états du continent.