Réseau des femmes françaises et qatariennes, RFFQ

Après Qadran en août 2015, voici en mars 2016 la mise en place d’un deuxième « maillage » entre le Qatar et la France. RFFQ (réseau des femmes françaises et qatariennes) sera-t-il suivi par d’autres cercles et réseaux ? A quoi peuvent-ils servir ?

 

Des initiatives franco – qatariennes pour quel objectif ?

Si Qadran fut, en août 2015, crée par la volonté de l’ambassade du Qatar en France, afin de renforcer les liens du monde économique franco-qatarien, RFFQ (réseau des femmes françaises et qatariennes) est en mars 2016 une initiative de l’ambassade de France au Qatar.

RFFQ « a pour but de créer des liens forts entre femmes qatariennes et françaises et d’encourager les initiatives, dans tous les secteurs d’activité. »

Aux coups d’éclats médiatiques, les ambassadeurs préfèrent la mise en place de cercles et réseaux animés par des petits groupes, bien souvent plus efficaces que les grandes réunions sans lendemains.

A quoi peuvent servir ces instances nouvellement crées ? A démultiplier et concrétiser des relations décennales aux niveaux soit ministériels ou politiques. Les deux pays préfèrent maitriser le contenu de ces rencontres essayant ainsi d’éviter des dérapages et des polémiques inutiles. En effet puisque RFFQ (réseau des femmes françaises et qatariennes) aborde l’ensemble des activités tant économiques que culturelles ou sociales, imaginez que l’on mette à l’ordre du jour d’une prochaine rencontre, « les avantages et inconvénients de la polygamie » avec à la clé quelques préconisations.

Si ces initiatives paraissent au premier abord « fructueuses », l’écart du mode de vie, la conception de la démocratie ou des droits de l’homme et de la femme… sont extrêmement éloignés et invitent à la plus grande prudence.