Le Maroc passerelle pour conquérir l’Afrique

Etisalat opérateur télécom des Emirats Arabes Unis acquière les 53 % de Vivendi dans Maroc Télecom. L’Arabie saoudite est depuis toujours fortement présente au Maroc, le Qatar installe son système financier en s’alliant avec la banque marocaine d’Attijarwa Bank…

Le Maroc a besoin des pays du Golfe

Les stratèges des pays du Golfe souhaitent élargir leur jeu économique et prendre pied durablement sur le continent Africain, où le reste du monde se bouscule. Très régulièrement ils expriment l’intention d’octroyer des prêts à certains états du continent ou comme vient de le faire Etisalat opérateur télécom des Emirats Arabes Unis acquérir les 53 % de Vivendi dans Maroc Télecom. L’Arabie saoudite est depuis toujours fortement présente au Maroc, le Qatar installe son système financier en s’alliant avec la banque marocaine d’Attijarwa Bank. Le Maroc qui bénéficie des liquidités des pays du Golfe est la passerelle idéale pour aller à la conquête du continent africain.

L’Afrique continent de toutes les convoitises

En discutant avec un de mes amis, nous parlions du continent africain, il me revient une phrase à plusieurs fois répétée, « qui n’a pas pillé le continent africain ». Tous les grands financiers du monde se sont enrichis sur cette terre en pillant à plusieurs reprises les ressources naturelles sans compter l’exploitation honteuse des hommes et des femmes.

L’Afrique ne se meure pas elle renait de ses cendres, même ses propres enfants quelques fois la maltraitent. Si aujourd’hui elle intéresse les pays du Golfe ce n’est pas pour ces « beaux yeux », c’est que les richesses reconstituées on peut venir se servir. Comme à chaque fois le prix à payer sera lourd comme à chaque fois que débarquent, européens, chinois, américain, pays du Golfe … Souvent, le passage de ces « hordes » de financiers est le Maroc qui espère engranger une partie des richesses pour sa propre économie. Ainsi va l’Afrique, tellement belle, tellement fragile et si désunie.

 Photo : Un barrage de terre asséché près de Magadi (Kenya). Photo: Panos/Dieter Telemans

Déjà publié le 8-5-2014