Joseph Ged montre le danger de dépendre de l’argent du Qatar

Le PDG de la compagnie téléphonique Ooredoo en Algérie fixe les limites de la liberté d’expression. Pour toucher l’argent de la publicité il faut éviter de critiquer le Qatar et l’Algérie. Faut-il s’attendre à la même situation en France avec BeIN Sports ?

 

El Watan et Liberté dénoncent le chantage à la publicité du PDG de Ooredoo en Algérie

En titrant dans son édition de ce jour « Elwatan» le quotidien El Watan fait preuve de courage car la suite risque d’être douloureuse. Il a été rejoint par un autre media important en Algérie « Liberté ». Celui-ci écrit « Nous voici donc avertis ! “Nous ne nous engagerons jamais aux côtés de ceux qui sont animés par les valeurs négatives de dénigrement et de médisance”, prévient Ged. Comprendre : pas de publicité pour ceux qui critiquent son entreprise, le régime algérien ou le régime qatari ! »

Le PDG de la compagnie téléphonique Ooredoo en Algérie fixe les limites de la liberté d’expression. Faut-il s’attendre à la même situation en France avec BeIN Sports ? Le PDG de BeIN Sports Nasser al-Khelaïfi partage-t-il les mêmes orientations que Joseph Ged ?

Lorsque Joseph Ged a eu connaissance des articles de El Watan et de Liberté il s’est exprimé dans le cadre d’une conférence de presse, rapporté par le média Algérie Focus « Ni excuses, ni remords, ni même des explications. Joseph Ged, après avoir provoqué un tollé et une vague d’indignation, s’est contenté de minimiser cette polémique. “Je refuse de polémiquer. »