Le Qatar cultive les galères

Chadia CLOT habituée pourtant à acheter des sociétés pour la famille régnante du Qatar, trouve le moyen de déposer son offre hors délais. Le journal Libération ne cesse de rechercher qui finalement a touché les fameux 182 millions pour la commission de l’acquisition des 5 % du capital de Veolia Environnement en 2010. Faut-il s’étonner si l’image du Qatar est déplorable ?

Le manque de sagesse du Qatar devient dramatique

En présentant un projet de trente millions à la barre du tribunal de Commerce Nice pour acheter le Vista Palace Hôtel de Roquebrune-Cap-Martin, Chadia Clot la représentante de la famille royale du Qatar croyait pouvoir faire fi des délais. Mais les concurrents ont porté plainte et une partie de la presse française n’a pas manqué de souligner que la loi est à géométrie variable. Même si par une argutie juridique le dossier fut recevable, la Cour d’Appel devra dire si chacun des acheteurs potentiels a bien été traité sur un pied d’égalité. Mais quel étrange insecte a piqué Mme CLOT, elle qui est habituée pourtant à acheter des sociétés pour la famille régnante du Qatar ?

Pendant ce temps-là, le journal Libération ne cesse de rechercher qui finalement a touché les fameux 182 millions pour la commission de l’acquisition des 5 % du capital de Veolia Environnement en 2010. D’articles en article, il démonte une affaire digne de « James Bond, » tant elle est complexe.

 Alors, faut-il s’étonner si l’image du Qatar est déplorable en général auprès des français ?

Le dernier article du media Le Parisien qui parle du rapprochement entre Sarkozy et De Villepin avec les sous-entendus habituels, fini d’achever le peu de crédibilité que le Qatar a dans notre beau pays, la France. Il est urgent qu’une certaine maturité voie le jour dans le traitement de ses affaires pour le Qatar, car le manque de sagesse devient dramatique.