Des femmes qataries en difficultés lorsqu’elles divorcent à cause de textes réglementaires non publiés. Les juges ne peuvent appliquer des textes inexistants.
La loi sur la famille de 2006 ne peut s’appliquer pleinement
A la suite de la troisième conférence judiciaire de Malte en 2009 sur les questions transfrontalières de droit de la famille, deux éminents juges qataris M. Mohamed Khalifa AL KUBAISI et M. Abdulah Bin Ibraheem AL-MOHANNADI publiaient une contribution dans laquelle en substance ils indiquaient que la loi de 2006 sur la famille avait été largement débattue au Qatar.
Tout le monde s’attendait donc à une publication des textes qui précisent la loi et qui permettent de l’appliquer, pratique courante pour toutes les lois. Or des avocats viennent d’exprimer publiquement leur désarroi car 7 ans plus tard tous les textes réglementaires ne sont pas au rendez-vous. Cela a pour résultat que les litiges familiaux de divorce, de garde d’enfants et des créances alimentaires par les femmes divorcées trainent devant les tribunaux pendant des années.
Des femmes qataries sont en difficultés lorsqu’elles divorcent à cause de textes réglementaires non publiés. Les juges ne peuvent appliquer des textes inexistants. Le Diwan de l’émir doit se saisir de toute urgence de ce dossier qui aujourd’hui va s’étaler sur la place publique pénalisant une fois encore l’image du Qatar.