Qatar enfin propriétaire du Printemps

Le TGI de Paris valide totalement la vente du Printemps à des intérêts privés du Qatar. Les rapports syndicats direction risquent d’être tendus à l’avenir. Le Comité Central d’Entreprise (CCE) doit prendre une initiative est rencontrer les administrateurs.

Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris donne son accord à la vente

Les syndicats s’estimant mal informés avaient saisi le TGI de Paris pour essayer de s’opposer au rachat par des Qatariens du groupe  Printemps. Comme je l’indiquais dans plusieurs articles sur le site,  les syndicats, CGT en tête cherchent à y voir clair, mais l’impression qu’il en ressort « on dirait qu’ils veulent faire annuler la vente » et leur inquiétude s’exprime non pas tant sur la stratégie mais sur un abus de bien social dans le cadre de versements de commissions trop importantes.

Dans cette affaire  on a voulu faire passer le Qatar pour un vilain acheteur, de révélations en photocopies de chèques, cette vente a été placé plus sur « une polémique sur la sempiternelle évasion fiscale » ou sur « des licenciements possibles ». Toute la partie économique a été oubliée or dans cette vente c’est bien l’élément le plus important pour les salariés.

La filière luxe du Qatar est important pour l’avenir du printemps

La poursuite d’activité pourrait s’inscrire dans la logique « luxe » du Qatar avec sa marque QELA. Quels seront les liens entre QELA et le Printemps c’est la question que l’on peut se poser ?  Avant la fin de l’année une première boutique sera créé à Paris, sera-t-elle hébergée dans les étages de Luxe du Printemps ou sera-t-elle ailleurs et fera t- elle où pas concurrence au Printemps ? Il faut aujourd’hui sortir du débat sur les problèmes franco-français de fiscalité, qui sont certes importants, mais qui doivent être traités par les politiques et non par les syndicats.

Le CCE doit demander une réunion d’urgence pour rétablir des liens corrects et interroger la direction du Groupe en demandant la présence de quelques administrateurs par exemple l’ancien émir Hamad  qui parle en plus correctement français.

Il est essentiel pour les plus de 3000 salariés de travailler à préparer le futur du groupe par un questionnement économique comme le permet la loi. Au lieu de participer au rejet systématique de l’argent venant du Qatar. La vigilance s’impose quel que soit le patron mais quand on va sur un terrain politique il ne faut pas s’étonner si à terme les salariés se détournent des syndicats. Puisque la justice a parlé il faut rapidement se mettre au travail.

1 Comment

  1. Il faut se mettre au travail car il y a une vrai opportunité pour les salariés du Printemps et pour le Qatar. Avant que Dubaï se réveille et que la concurrence soit trop importante

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