HBJ al-Thani

Hamad bin Jassim al-Thani

Le Talleyrand du Qatar devrait partir dans le cadre de la succession de l’Emir. Un peu avant ou en même temps peu importe, les deux hommes clés du Qatar, l’émir et lui vont laisser la place aux jeunes.

HBJ et l’Emir les deux clés du Qatar

Les auteurs français du livre  « Les secrets du coffre-fort » en parlant de Hamad bin Jassem, l’appellent « Le Talleyrand » du Qatar. Il est de la génération de l’Emir, ils se connaissent depuis toujours.  Depuis 1992 il est ministre des affaires étrangères, a participé avec l’Emir Hamad bin Khalifa Al Thani  à la  destitution de l’ancien régnant père de l’Emir, cela crée  une complicité presque à toute épreuve. En devenant premier ministre en 2007, il garde son poste des affaires étrangères. A 54 ans Hamad bin Jassem  appelé familièrement HBJ, est celui qui agit au nom du Qatar donc celui qui donne et ramasse les coups, évidemment cela endurcit.

La négociation pour son départ avec son ami l’Emir portera plus, sur l’ avenir de sa famille dans des places de responsabilités « un Al Thani » que sur une histoire d’argent, Hamad bin Jassem Al Thani est une des plus grande fortune du Moyen Orient.

Ne dites jamais du mal de vous ;  vos amis en diront toujours assez (Talleyrand)

L’homme a quelques amis mais aussi beaucoup d’ennemis dans la région où il intervient pour faire passer la stratégie du Qatar.  Cette stratégie qui peut de prime abord sembler incohérente, ambigüe mais qui est loin d’être le cas pour Hamad bin Jassim et son Emir. Il a favorisé l’implantation des Américains sur le sol du Qatar,  le camp logistique d’Al-Sayliya et la base aérienne d’Al-Udeïd. Ces étranges américains qui laissent installer Al-Jazeera chez eux mais qui s’opposent à l’achat par HBJ d’un appartement de 1 000 m² sur la 5 ème avenue à New York. Ce qui importe c’est l’image que l’on veut donner d’Hamad bin Jassem, et du Qatar.

Actuellement des faits qui peuvent paraître anodins montrent qu’une campagne souvent par le web interposé, essaie de discréditer les quelques personnes qui dirigent le Qatar. Le terme le plus souvent entendu est «  arrogance ». Les journaux étrangers comme Newsweek  en son temps avaient essayé de le marquer à l’encre judiciaire. Il est probable qu’une certaine jalousie de la part de pays qui souffrent et qui voient passer des sommes considérables devant leur nez, avec un zeste d’arrogance d’un homme de 54 ans, de surcroît bel homme, ayant vu tant de choses et étant une des plus grandes fortunes du Moyen Orient, finit par agacer même les plus stoïques.

Article du 15 avril 2013 mise à jour le 16/6/2013