
Le calendrier est mon allié. Je n’ai pas besoin de conquérir de vastes territoires en ce moment. Un peu c‘est déjà bien. Ce que je dois faire, c’est tenir mes positions, épuiser l’adversaire, et laisser la météo faire le reste.
Geler le front, manipuler les négociations
D’ici mi-octobre, les pluies automnales transformeront les plaines ukrainiennes en bourbiers. Les blindés s’enliseront, les soldats pataugeront, et les chaînes logistiques se gripperont. Ce n’est pas une faiblesse, c’est une opportunité.
Les négociations : un théâtre utile
Pendant ce temps, les discussions diplomatiques en cours sont un outil. Je ne cherche pas à conclure la paix. Je cherche à gagner du temps, à diviser les opinions occidentales, à faire croire à une ouverture. Chaque réunion, chaque échange, chaque déclaration publique est une pièce dans mon jeu d’échecs. Trump est mon atout principal.
Je laisse entendre que je suis prêt à négocier, mais je sais que rien ne doit aboutir avant mi-octobre. Si un accord se dessine trop vite, je le ralentis. Si l’Ukraine refuse mes conditions, je l’accuse d’intransigeance. Le but est simple : faire durer.
Le gel stratégique
Une fois la raspoutitsa installée, le front devient statique. Les drones continuent les frappes ciblées, mais les grandes offensives deviennent impossibles. C’est là que je peux consolider mes gains, renforcer mes lignes, et préparer l’hiver.
Et si les négociations échouent ? Peu importe. J’aurai gagné ce que je voulais : du temps, de la stabilité, et une posture de maître du tempo.
L’essentiel : maîtriser le calendrier, pas le terrain
Dans cette guerre, le terrain est secondaire. Ce qui compte, c’est le rythme. En contrôlant le tempo diplomatique et en exploitant les contraintes météorologiques, je transforme chaque semaine gagnée en victoire silencieuse. Je ne suis pas pressé. Je suis patient. Et la boue sera mon alliée.
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