L’Occident vacille – et Trump pourrait en être le fossoyeur

La démission de Justin Trudeau n’était pas un simple fait politique canadien. Elle incarne une onde de choc qui traverse l’ensemble du monde occidental. Ce départ précipité, humiliant, sous la pression directe de Donald Trump, révèle une dynamique plus large : celle d’un effondrement progressif des piliers démocratiques qui ont structuré l’Occident depuis 1945.

Une série noire pour les démocraties libérales

En moins d’un an, les grandes puissances occidentales ont vacillé les unes après les autres :

  • En France, la dissolution de l’Assemblée par Emmanuel Macron a plongé le pays dans une impasse politique, où aucun bloc ne parvient à gouverner.
  • En Allemagne, la coalition d’Olaf Scholz s’est effondrée, laissant place à un gouvernement fragile et divisé.
  • En Corée du Sud, la tentative de prise de pouvoir militaire par le président Yoon Suk Yeol s’est soldée par un échec retentissant, révélant les tensions internes d’un régime en perte de contrôle.
  • En Japon, les relations économiques avec les États-Unis se sont détériorées, fragilisant un axe stratégique essentiel…

Trump, catalyseur du désordre

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche agit comme un accélérateur de la fragmentation occidentale. Son méfiance envers l’OTAN, ses sympathies affichées pour des régimes autoritaires, et sa volonté de centraliser le pouvoir fédéral font craindre une dérive autocratique. Washington D.C. sous contrôle militaire ? Ce n’est plus une fiction dystopique, c’est l’actualité.

Une fenêtre de tir pour Pékin

Pendant que l’Occident se déchire, la Chine observe, calcule, avance. Les manœuvres militaires autour de Taïwan se multiplient. Les provocations deviennent des répétitions. Et l’absence de réponse cohérente de l’Occident ouvre une fenêtre stratégique : celle d’une action décisive contre l’île, sans crainte de riposte unifiée.

Le crépuscule d’un modèle

L’Occident, longtemps perçu comme le phare du monde libre, semble désormais désorienté, divisé, affaibli. Ce n’est pas seulement une crise politique : c’est une crise de civilisation. Si les démocraties ne retrouvent pas leur cohérence, leur courage et leur vision, elles risquent de céder la place à des modèles autoritaires plus efficaces, plus déterminés, et surtout, plus unis.

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