Le Journal du Festival d’Avignon – 17 juillet 2025

Le cœur d’Avignon bat au rythme des planches et des projecteurs. En cette journée du 17 juillet, la ville-papesse du théâtre s’éveille sous le bruissement des répétitions, les files d’attente devant les chapiteaux et l’énergie d’un public affamé de découvertes artistiques. Dans ce bouillonnement créatif, notre équipe se faufile entre les coulisses du IN et les surprises du OFF pour vous livrer les échos d’un festival qui ne dort jamais.

À l’affiche aujourd’hui – IN & OFF

IN : Temps forts

• La Nuit des Rois mise en scène par Angélica Liddell, au Palais des Papes à 21h30. Une relecture furieuse et mystique de Shakespeare.
• Corps célestes, création chorégraphique de Rachid Ouramdane au Cloître des Carmes, mêlant danse et témoignages sur le déracinement.

OFF : Temps forts

• Que du bonheur (avec vos capteurs) de la compagnie En Attendant, à Présence Pasteur. Un regard grinçant sur les technologies émotionnelles.
• Lettres à Nour, dialogue théâtral poignant sur la radicalisation, au Théâtre des Lila’s, suivi d’un débat.

Et ne manquez pas les happenings improvisés dans les ruelles de la vieille ville, où le OFF garde sa liberté sauvage et joyeuse.

Échos du 16 juillet – Carnet de route de l’équipe

 Lucie s’est glissée dans L’Éden des ombres, une expérience immersive dans une église désaffectée : “On n’en sort pas indemne.” Noura a suivi une performance du collectif Lieu Dit sur la Place Pie : “Du théâtre de rue qui hurle au ciel.” Enzo a assisté à Hamlet-machine, un chaos visuel “brutal mais nécessaire.” Bello a fini sa soirée au OFF avec Jazz Macbeth, un ovni sonore : “Shakespeare qui swingue, franchement… on dit oui.”

Notes d’Antonio – Politique et théâtre

Cette édition du festival ne fait pas l’impasse sur les tensions du monde. On note une forte présence de pièces explorant l’exil, la montée des extrêmes ou la censure artistique. Certains spectacles questionnent directement les coupes budgétaires dans la culture, qui préoccupent nombre de créateurs. Il est frappant de voir comment l’art, ici à Avignon, devient espace de résistance autant que de réflexion.

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