
En ce 18 juillet, le Festival d’Avignon entre dans sa dernière ligne droite. L’effervescence est palpable dans les rues, les cours et les cloîtres. Le théâtre s’y fait politique, poétique, physique, et parfois même judiciaire.
Ce qui nous attend aujourd’hui – IN & OFF
- IN
- Le Procès Pelicot – Hommage à Gisèle Pelicot au cloître des Carmes : une lecture bouleversante d’extraits du procès historique qui a marqué Avignon2.
- La Distance de Tiago Rodrigues à L’Autre Scène : une fable sur les liens invisibles entre les êtres.
- Les Perses par Gwenaël Morin au Jardin de la rue de Mons : une relecture radicale d’Eschyle.
- OFF
- J’aurais voulu être Jeff Bezos à La Factory : satire mordante sur le capitalisme numérique.
- Le Dernier Cèdre du Liban au Théâtre des Béliers : une quête identitaire entre mémoire familiale et Histoire.
- Le Dernier Aïd à La Scierie : récit intime sur la transmission et l’émancipation.
Échos de la veille – par l’équipe sur place
Lucie a été frappée par la puissance chorégraphique de BREL à la Carrière de Boulbon. Noura a suivi Sous les paupières au Train Bleu, saluant la performance hybride de Lou Chauvain. Enzo a enchaîné trois spectacles dans le OFF, dont Le Canard sauvage à l’Opéra Grand Avignon. Bello, fidèle à son flair, a repéré une pépite venue du Kazakhstan au Village TADAMM.
Notes d’Antonio – Politique et théâtre
Le choix du Festival d’Avignon d’intégrer une lecture du procès Pelicot dans sa programmation IN est un geste fort. Il interroge la capacité du théâtre à devenir lieu de mémoire et de justice symbolique. Le tribunal devient scène, et la parole des victimes, texte dramatique. Ce glissement du judiciaire vers l’artistique est un acte politique en soi.
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