
À Avignon, le théâtre ne se résume pas aux planches : il s’écrit aussi dans les colonnes. Les journaux du 11 juillet déploient un kaléidoscope d’avis, de louanges et de piques acérées. Les critiques dessinent les contours d’un festival en tension — entre fulgurance artistique et saturation narrative. Voici ce qu’en disent les médias, et comment les spectacles continuent de parler bien au-delà du rideau final.
Les spectacles qui font sensation
- “La Tendresse” : salué par Libération pour sa mise en scène radicale et son audace formelle. Le journal évoque “un théâtre qui ne caresse pas, mais qui étreint”.
- “Une Femme Se Déplace” : encensé par Télérama pour la performance de Marie Devos, qualifiée de “magnétique et viscérale”.
- “Respire !” : remarqué par Le Monde pour son traitement frontal de la crise climatique, avec une scénographie immersive.
Les critiques les plus piquantes
- Mediapart juge “Le Procès” trop scolaire, malgré une scénographie ambitieuse. “Un Kafka sans vertige”, titre l’article.
- La Croix s’interroge sur la saturation du OFF : “Trop de spectacles tue le regard ?”
- France Inter relève une tendance à l’auto-fiction “égocentrée”, au détriment du souffle collectif.
En perspective — La vision d’Antonio
Antonio propose une lecture transversale : le théâtre comme miroir des fractures contemporaines. Trois spectacles sont mis en parallèle :
- “Petites Apocalypses” (OFF) : le chaos intime.
- “Ithaque – Notre Odyssée” (IN) : la quête de sens.
- “Les Murmures du bitume” (OFF) : la parole des invisibles.
“Le théâtre ne dit pas le monde. Il le fait trembler.” — Antonio
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