
Quand, en 1956, quelques chercheurs rêvent à Dartmouth d’une machine pensante, ils ouvrent sans le savoir l’un des chapitres les plus décisifs de l’histoire humaine contemporaine.
De cet acte fondateur est née une promesse, mais aussi une responsabilité
Antiqua et Nova a su poser des repères, rappeler que la technologie, si elle progresse, ne saurait dicter à elle seule le sens du progrès humain. Et voilà qu’un nouveau souffle émerge : le pape Léon XIV, tout récemment élu, inscrit l’intelligence artificielle au cœur de sa mission pastorale et géopolitique.
Dans son premier document consacré à l’IA, il prolonge l’appel de son prédécesseur : même puissance nouvelle, même exigence ancienne. Une humanité en quête de sens. Une Église décidée à prendre part au discernement mondial — non pour freiner, mais pour éclairer.
Cet épilogue est provisoire, car le dialogue entre foi et technique se poursuit. Il ne s’agit ni d’idéaliser la machine, ni de s’en méfier aveuglément. Il s’agit, comme le dirait Léon XIV, de “programmer l’espérance avec sagesse, et non le destin avec orgueil.”
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