Les marchés financiers pour la semaine 25

Cette semaine, les marchés financiers ont été secoués par plusieurs événements majeurs.

Les tensions géopolitiques pèsent encore

Le conflit entre Israël et l’Iran a continué d’inquiéter les investisseurs. Les frappes aériennes échangées ont fait grimper les prix du pétrole, avec le Brent atteignant environ 74,53 $ le baril.

Réunion du G7 : Les dirigeants des grandes puissances se sont réunis au Canada, avec en tête de l’agenda la situation au Moyen-Orient et les tensions commerciales persistantes avec les États-Unis.

Banques centrales en action : La Réserve fédérale américaine a maintenu ses taux d’intérêt inchangés, mais les marchés restent attentifs à toute évolution. D’autres banques centrales, comme celles de Suisse, Suède et Norvège, ont également communiqué leurs décisions.

Données économiques clés : Les ventes au détail aux États-Unis ont reculé de 0,6 % en mai, signalant un possible ralentissement de la consommation. En Chine, la production industrielle a légèrement déçu, mais les ventes au détail ont surpris positivement grâce aux dépenses liées aux vacances.

Marchés européens : Le CAC 40 a terminé la semaine en baisse, affecté par la géopolitique et les incertitudes sur les taux. Certaines valeurs comme Eutelsat ont toutefois brillé grâce à des annonces stratégiques.

Trois brèves d’actualité sur des entreprises françaises :

Teleperformance : Le groupe a récemment présenté son plan stratégique Future Forward, misant sur l’intelligence artificielle pour renforcer sa croissance. Malgré des ambitions claires — croissance organique de 4 à 6 % d’ici 2028 et une marge opérationnelle de 15,5 % — le marché a mal réagi : l’action a chuté de plus de 11 % à la Bourse de Paris, les investisseurs restant sceptiques sur la capacité du groupe à concrétiser ses objectifs2.

Airbus : Le constructeur aéronautique a annoncé une hausse de sa cadence de production pour l’A320neo, visant 75 appareils par mois d’ici 2026. Cette décision s’appuie sur un carnet de commandes record et une demande soutenue, notamment en Asie et au Moyen-Orient. Le titre a progressé en Bourse, porté par ces perspectives industrielles solides.

LVMH : Le géant du luxe a dévoilé une croissance organique de 9 % au deuxième trimestre, tirée par la division Mode & Maroquinerie. Malgré un ralentissement en Chine, les ventes en Europe et aux États-Unis restent dynamiques. Le groupe continue d’investir dans l’expérience client et l’innovation, consolidant sa position de leader mondial du secteur.