
Le ciel est rouge au-dessus de Paris. Antonio marche dans les rues éventrées de 1871, là où les barricades ont remplacé les trottoirs, et les chants révolutionnaires couvrent les canons. Il est venu assister à l’un des épisodes les plus intenses de la démocratie populaire : la Commune de Paris.
Antonio, témoin de la démocratie épisode 13
Une ville en insurrection
Antonio rencontre Louise Michel, institutrice devenue combattante. – « Ici, Antonio, le peuple ne demande pas la permission. Il prend son destin en main. »
La Commune, née après la défaite contre la Prusse, est une tentative radicale d’autogestion. Les ouvriers, artisans, penseurs et femmes s’organisent pour gouverner Paris sans l’État central.
Dialogue imaginaire
Antonio : « Est-ce cela, la démocratie ? Une ville qui se soulève contre son propre gouvernement ? »
Louise Michel : « C’est la démocratie quand elle sort des salons et entre dans les rues. Quand elle devient une pratique, pas un discours. »
Antonio observe les décisions prises collectivement : l’école gratuite, la séparation de l’Église et de l’État, l’égalité des salaires. Il voit une utopie en marche, mais aussi ses limites.
Le prix du rêve
- Répression sanglante : En mai 1871, l’armée française écrase la Commune. Des milliers de morts, des exécutions sommaires, des exilés.
- Mémoire interdite : Pendant des décennies, parler de la Commune est tabou. Mais elle devient un symbole pour les mouvements ouvriers et révolutionnaires.
Antonio note : « La démocratie peut être belle, mais elle est parfois trop fragile pour les puissants. »
Antonio quitte Paris avec une rose noire
Il la tient dans sa main, cueillie sur une barricade. « La Commune n’a pas échoué. Elle a simplement été trop en avance. »
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