
Les rues de Londres sont humides, les pavés résonnent sous les pas d’Antonio. Il entre dans une librairie éclairée à la bougie, où une femme écrit avec fougue. C’est Mary Wollstonecraft, philosophe et pionnière du féminisme politique. Elle lève les yeux, l’invite à s’asseoir.
Antonio, témoin de la démocratie épisode 11
Dialogue imaginaire
« Madame Wollstonecraft, vous parlez de droits universels. Mais pourquoi faut-il encore les réclamer pour les femmes ? » – « Parce que l’universel est souvent masculin, monsieur. Et la démocratie, sans les femmes, n’est qu’un demi-monde. »
Une pensée en avance sur son siècle
- 1792 : A Vindication of the Rights of Woman – Antonio découvre un texte brûlant, où Mary réclame pour les femmes une éducation égale, une citoyenneté pleine, une dignité politique.
- Une démocratie incomplète : Mary dénonce les philosophes des Lumières qui prônent la liberté… tout en excluant les femmes de la sphère publique.
- Antonio observe : Il voit une femme seule, courageuse, moquée par ses contemporains, mais dont les mots traversent les siècles.
L’universel à reconstruire
Antonio comprend que la démocratie n’est pas seulement une affaire d’institutions, mais de reconnaissance. Il voit Mary comme une voix qui éclaire les angles morts de la modernité :
- L’invisibilité des femmes
- Le lien entre éducation et émancipation
- La nécessité de penser l’égalité au-delà des apparences
Antonio repart avec une conviction
En quittant Londres, il murmure : « La démocratie ne peut être complète tant que la moitié du monde doit encore prouver qu’elle mérite la liberté. »
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