
Le Fringe continue d’être un miroir déformant mais révélateur. Lucie, Noura, Enzo et Bello captent les vibrations de l’underground artistique, tandis qu’Antonio trace les lignes de force politiques. Ensemble, ils tissent un journal sensible, critique et engagé.
Spectacle marquant
“Soft Riot, Hard Truth” Une performance hybride mêlant spoken word, danse post-industrielle et projections glitchées. L’artiste transnonbinaire Kai Morrow y explore les violences systémiques à travers une esthétique cyberpunk et poétique.
- Lucie : “C’est comme si le corps devenait une antenne pour capter les douleurs du monde.”
- Noura : “J’ai ressenti une rage douce, une lucidité qui ne crie pas mais qui brûle.”
- Enzo : “Le glitch devient langage. Le bug devient mémoire.”
- Bello : “Un manifeste contre l’effacement, une archive vivante des identités dissidentes.”
Antonio – Lecture politique
Antonio voit dans Soft Riot, Hard Truth une forme de “contre-discours incarné”. Il écrit : “Dans un monde saturé de récits dominants, cette performance est une faille, une brèche où l’on peut respirer autrement. Elle ne propose pas de solution, mais une cartographie des blessures et des désirs.”
Il souligne aussi le rôle du Fringe comme espace de “dérèglement nécessaire”, où l’art devient outil de transformation sociale.
Autres pépites du jour
- “Les archives du silence” : Théâtre documentaire sur les femmes oubliées des luttes anticoloniales.
- “Drag Me to the Moon” : Cabaret intergalactique où des drag queens incarnent des planètes en crise.
- “La tendresse des monstres” : Conte gothique queer sur l’amour et la monstruosité.
- “404: Democracy Not Found” : Satire numérique sur la surveillance et la démocratie algorithmique.
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