
Donald Trump a réagi vivement en accusant la responsable des statistiques du travail, Erika McEntarfer, de manipulations politiques. Le marché du travail montre des signes de ralentissement inquiétants selon les économistes.
Chiffres clés de juillet 2025 début de la polémique
- Créations d’emplois : seulement 73 000 postes non agricoles, bien en dessous des attentes (106 000 à 115 000 selon les estimations)
- Révisions massives : les chiffres de mai et juin ont été revus à la baisse, passant respectivement à 19 000 et 14 000 créations
- Taux de chômage : en légère hausse à 4,2 %, contre 4,1 % en juin
- Salaires : progression annuelle de 3,9 %, légèrement au-dessus des prévisions
La polémique politique
Donald Trump a réagi vivement en accusant la responsable des statistiques du travail, Erika McEntarfer, de manipulations politiques. Il a exigé son renvoi immédiat, affirmant qu’elle aurait truqué les chiffres. Aucune preuve n’a été apportée pour étayer ces accusations, mais cela alimente un climat de tension.
Les révisions ont été spectaculaires, et voici les chiffres initiaux comparés aux chiffres corrigés :
Mois | Annonce initiale | Révision finale |
Mai 2025 | 144 000 emplois | 19 000 emplois |
Juin 2025 | 147 000 emplois | 14 000 emplois |
Au total, 258 000 emplois ont été “effacés” des statistiques. C’est l’une des plus fortes révisions à la baisse depuis la pandémie, et ça a provoqué un véritable choc sur les marchés et dans le débat politique.
Ce que disent les économistes
- Le marché du travail montre des signes de ralentissement inquiétants
- Les politiques de Trump sur les droits de douane et l’immigration sont pointées du doigt comme facteurs de fragilisation
- Certains experts appellent la Réserve fédérale à baisser les taux dès septembre pour soutenir l’économie
Droits de douane = hausse des coûts
- Produits importés plus chers : Les taxes douanières imposées sur les biens étrangers (jusqu’à 60 % pour la Chine) rendent les produits importés plus coûteux pour les entreprises et les consommateurs
- Répercussions sur les prix : Les entreprises américaines, confrontées à des coûts plus élevés, répercutent ces hausses sur les prix de vente
- Effet en cascade : Cela touche aussi les biens intermédiaires (pièces détachées, matières premières), ce qui augmente les coûts de production dans l’industrie loc
Immigration restreinte = pénurie de main-d’œuvre
- Moins de travailleurs disponibles : Les restrictions migratoires réduisent l’offre de main-d’œuvre, notamment dans les secteurs à bas salaires (agriculture, construction, services)
- Salaires en hausse : Pour attirer les travailleurs, les entreprises doivent augmenter les salaires, ce qui alimente l’inflation
- Productivité affectée : Moins de personnel = ralentissement de la production = pression sur les prix
Ce que disent les indicateurs
- L’indice des prix à la consommation (IPC) est sous surveillance : il pourrait grimper au-delà de +3 % en septembre/octobre
- La Réserve fédérale est poussée à baisser les taux pour compenser la perte de pouvoir d’achat
- Les marchés anticipent une hausse des rendements obligataires, ce qui complique le crédit et renforce l’effet inflationniste
Des experts parlent d’un retour au protectionnisme extrême, avec des risques de représailles et de désorganisation des chaînes d’approvisionnement. Les États-Unis répètent les erreurs du passé » « On risque une guerre commerciale destructrice comme celle de Hawley-Smoot en 1930.
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