Bienvenue au deuxième jour du Fringe Festival 2025 à Édimbourg

La ville vibre déjà d’une énergie artistique débordante. Voici un aperçu de ce qui s’y joue aujourd’hui.

Spectacles primés à ne pas manquer

  • Cher Annie, je te déteste – Une pièce poignante sur le handicap et la résilience, jouée au Pleasance Two.
  • Le papillon qui a volé dans la rave – Une performance de danse électrisante à Summerhall.
  • Jeezus! – Comédie musicale queer et irrévérencieuse à Underbelly Cowgate.
  • Kanpur: 1857 – Satire historique sur la rébellion indienne, au Pleasance Courtyard.
  • Plus gentil – Drag, théâtre et joie queer à Underbelly Cowgate.

Ambiances et lieux emblématiques

  • Pleasance Courtyard : Le souffle initial, là où les premières émotions s’éveillent.
  • Underbelly Cowgate : Le ventre de la ville, brut et vibrant.
  • Summerhall : Laboratoire artistique, où l’expérimentation est reine.
  • Royal Mile : Théâtre du quotidien, art de rue et foule mouvante.
  • Lieux imprévus : Cafés, escaliers, instants volés — là où la magie surgit sans prévenir.

Chroniqueurs du chaos

Lucie, Bello, Noura, Enzo… chacun capte un fragment du vivant. Leurs regards, leurs micros, leurs silences tissent une fresque sensible du festival.

Zoom sur

Le papillon qui a volé dans la rave est bien plus qu’un spectacle — c’est une expérience physique, sonore et émotionnelle qui t’aspire dans un monde parallèle.

La bande-son : Nocturbulous Behaviour Composée par Suburban Knight, cette musique techno est le cœur battant du spectacle. Elle évoque les pulsations d’une rave, les montées d’adrénaline, les descentes vertigineuses. Chaque beat est une impulsion, chaque silence un vertige.

La chorégraphie : une endurance poétique Créée par Oli Mathiesen avec Lucy Lynch et Sharvon Mortimer, la danse est continue, sans pause, comme un souffle qui ne s’éteint jamais. Les corps se tordent, s’élèvent, s’effondrent – victimes et héros de leur propre désir de transcendance.

“C’est le come-up et le come-down en une seule heure,” dit Mathiesen.

L’atmosphère : lumière, fumée, sueur Stroboscopes, brume, sons saturés — tout est pensé pour recréer l’intensité d’un club underground. Mais ici, pas de fête gratuite : on assiste à une lutte, une quête, une offrande. Le corps devient langage, le mouvement devient cri.

Le propos : personnel et politique Le spectacle interroge notre besoin de dépassement, notre rapport à la douleur, à la joie, à la communauté. C’est une métaphore du monde moderne : courir, vibrer, s’épuiser pour ressentir encore.

Infos pratiques

  • Du 31 juillet au 25 août (sauf les 6, 12, 19)
  • Tous les jours à 18h05
  • Summerhall – Hall Principal
  • Prix : £17 / £14.50 tarif réduit

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