
Le souffle d’une contestation qu’on croyait dispersée. Alors que les syndicats appellent à une grande journée de mobilisation d’autres appellent à bloquer la France le 10 septembre, une convergence inédite semble se profiler. La colère contre la loi Duplomb, l’inquiétude face aux coupes budgétaires de 2026, la précarisation croissante des travailleurs… autant de foyers de tension qui pourraient s’unifier.
Une mobilisation multiforme
Sur le terrain, les relais syndicaux s’activent, les coordinations s’élargissent. Soignants, enseignants, cheminots, agriculteurs, étudiants… tous se sentent ciblés par une politique qu’ils jugent régressive. Les réseaux sociaux bruissent d’appels à manifester, de visuels partagés, de témoignages personnels. Ce n’est pas un mouvement vertical : c’est une dynamique horizontale.
Un précédent inquiétant
Les annonces budgétaires du gouvernement n’aident pas : suppression de jours fériés, gel des prestations, fin de certains dispositifs sociaux. L’écho avec les Gilets Jaunes de 2018 est immédiat — sauf qu’aujourd’hui, les canaux d’organisation ont changé. Telegram, Discord, Instagram : la mobilisation se structure autrement.
« Nul ne sait quelle sera l’intensité du mouvement. Mais il se prépare. »
Cette fin d’été 2025 pourrait être un point de bascule. Et le gouvernement, en sous-estimant l’impact de ses décisions, prend le risque d’un automne de rupture sociale. À vouloir passer en force, il a peut-être réveillé plus de résistances qu’il ne l’imagine.
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