
Lors de la rencontre du 22 juillet à la chapelle de la Maison Saint-Antoine, Hubert de Chalvron a offert une plongée intime dans son univers artistique, où l’art sacré devient un langage de l’âme.
Une démarche artistique singulière
- Il a partagé comment ses œuvres, notamment les Danses macabres, sont nées d’une méditation sur la condition humaine, inspirée par Botticelli, Dante et les enluminures médiévales.
- Pour lui, la mort n’est pas une fin mais un miroir : elle révèle notre égalité et nous invite à vivre pleinement. Ses tableaux sont une écriture sans mots, à la croisée de la musique, de la peinture et de la poésie.
- Ancien lauréat du Prix Fénéon, il a commencé par des œuvres à caractère social avant de se consacrer à des sujets religieux et spirituels.
- Il évoque son désir de s’effacer derrière l’œuvre, laissant le visiteur libre de ressentir sans être guidé.
- Son séjour en Chine en 2014 a renforcé son lien avec la calligraphie et la représentation sacrée, ses œuvres y ayant été publiées trois années de suite.
Une rencontre marquée par l’écoute
- Loin d’un discours magistral, Hubert a proposé une conversation ouverte, où chaque question du public nourrissait sa réflexion.
- Il a insisté sur la générosité de l’artiste, qui consiste à représenter l’humain dans sa fragilité et sa grandeur.
Le regard d’Antonio
La Biennale d’Autun s’est révélée comme une respiration, une halte dans le rythme effréné du monde. À travers les gestes des artistes, les pierres séculaires et les silences habités, j’ai perçu l’écho d’une beauté qui ne cherche pas à convaincre, mais à éveiller. Ce que j’emporte, ce n’est pas tant une réponse que le vertige d’une question : celle de notre place dans le vivant, dans le sacré, dans l’écoute. Et peut-être qu’en acceptant de ne pas tout saisir, on apprend à mieux accueillir.
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