
Entre mai 2024 et mai 2025, le pays a compté plus de décès (651 200) que de naissances (650 400) — une première depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce basculement, attendu pour 2027, est survenu plus tôt que prévu. Pourquoi les Français font-ils moins d’enfants ?
Les causes principales de la chute de la natalité :
Des priorités qui évoluent
Carrière, liberté individuelle, développement personnel : chez les jeunes générations, le désir d’enfant devient secondaire. Résultat : le taux de fécondité chute à 1,6 enfant par femme en 2024 (contre 2 en 2014).
Un climat économique incertain
Entre coût de la vie élevé, précarité professionnelle et accès difficile au logement, fonder une famille devient un choix risqué. Les dispositifs d’aide, jugés complexes ou insuffisants, n’apaisent pas toujours ces inquiétudes.
Un manque de soutien concret à la parentalité
Les jeunes parents peinent à concilier travail et vie de famille. La pénurie de modes de garde souples et accessibles complique les projets parentaux.
Une peur de l’avenir
Changements climatiques, instabilité mondiale, crises économiques : certains refusent d’avoir des enfants dans un monde perçu comme incertain.
Revendications d’égalité
Les femmes ne veulent plus sacrifier leur autonomie. Les hommes, eux, ne sont pas toujours prêts à s’investir à égalité dans la parentalité.
Des réalités démographiques
L’âge du premier enfant dépasse les 30 ans, et le vieillissement de la population limite naturellement le nombre de naissances.
Quel avenir ?
Malgré un solde naturel devenu négatif, la population continue d’augmenter légèrement grâce à l’immigration. Emmanuel Macron a évoqué un « réarmement démographique », mais aucune mesure concrète n’a encore émergé.
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