
En ce mardi 22 juillet, le festival bat son plein sous un ciel généreux. Les rues d’Avignon vibrent au rythme des voix, des corps et des imaginaires en mouvement. C’est un moment suspendu, où le théâtre devient la langue vivante de la ville, et où le public se laisse emporter entre émerveillement et réflexion.
À ne pas manquer aujourd’hui – Sélection IN et OFF
- IN : « Ce que je vois », mise en scène par Julie Delille, explore les liens entre mémoire et espace dans la Cour d’honneur du Palais des papes. « Le silence des ombres » au Cloître des Célestins, offre une plongée poétique et corporelle dans l’absence.
- OFF : « Les Fourmis rouges », une satire sociale musclée au Théâtre des Doms. « Le Kafkafé » dans une cour intérieure : théâtre absurde servi avec café et rire décalé.
Échos de la veille
L’équipe sur place — Lucie, Noura, Enzo et Bello — nous rapporte une ambiance électrique hier soir.
- Lucie a été bouleversée par « Les Corps invisibles », qui interroge le regard politique sur les minorités.
- Noura a capté le regard complice entre spectateurs au OFF, lors de « La Répétition du Chaos ».
- Bello a croisé des comédiens en pleine impro dans les rues : « Un IN spontané », dit-il en riant.
Notes d’Antonio
Le sujet politique se faufile dans les interstices du festival. Cette année, une polémique autour des subventions publiques fait débat, plusieurs compagnies dénonçant une inégalité de traitement entre le IN institutionnel et le OFF indépendant. Le théâtre, lieu de réinvention et d’insubordination, semble plus que jamais être le miroir de tensions sociétales actuelles.
Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.