
Bienvenue dans notre journal quotidien du Festival d’Avignon, en ce 21 juillet. Nous entrons dans la dernière semaine d’un marathon artistique qui a enflammé les rues, les cœurs et les esprits. Grâce à notre équipe sur place — Lucie, Noura, Enzo et Bello — nous vous livrons un aperçu du IN et du OFF, ainsi que les échos vibrants de la veille.
Ce qui nous attend aujourd’hui – IN & OFF
Dans le IN :
- Forever de Boris Charmatz, suite de sa relecture de l’héritage chorégraphique, à 13h au Cloître des Carmes.
- Liberté Cathédrale, même chorégraphe, une œuvre monumentale à 21h30 dans la Cour d’honneur.
- La vie secrète des vieux de Mohamed El Khatib, théâtre documentaire à la FabricA, toujours aussi incisif.
Dans le OFF :
- Tabous et Bienséance – satire sociale incisive à 16h au Théâtre Les Étoiles.
- La guerre des rides – comédie grinçante sur la peur de vieillir, à 11h rue Plaisance.
- Je préfère qu’on reste ennemies – thriller participatif, à 12h25 rue de la Carreterie.
- Les Hommes du Président – spectacle d’improvisation politique, à 12h50 rue des Études.
Échos de la veille – par Lucie, Noura, Enzo et Bello
- Lucie a vibré avec Antigone au Factory – Espace Roseau, saluant sa résonance contemporaine.
- Noura est tombée sous le charme de Jeu, théâtre d’objets poétique et malicieux.
- Enzo a été impressionné par la scénographie de Clytemnestre au Train Bleu.
- Bello a trouvé Gauguin-Van Gogh « aussi passionné que tourmenté », à l’image de ses personnages.
Notes d’Antonio – Politique et théâtre
Alors que le festival se poursuit jusqu’au 26 juillet, le climat politique reste palpable. À la suite des élections législatives anticipées en France, plusieurs compagnies ont affirmé leur opposition à la montée de l’extrême-droite à travers des œuvres engagées. On retrouve dans les spectacles des appels à l’unité, à la vigilance et à la liberté d’expression. Le théâtre, ici, n’est pas seulement divertissement : il est manifeste.
Le compte à rebours est lancé… mais le rideau n’est pas près de tomber. Profitez de chaque battement, chaque silence, chaque cri poétique lancé dans les rues d’Avignon.
Et comme le dit Noura : “Ici, le théâtre ne s’arrête jamais — il respire avec nous.”
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