
La journée du 17 juillet a été marquée par une effervescence critique autour des spectacles du IN et du OFF. Entre enthousiasme débordant et prises de position tranchées, la presse nationale et locale continue d’exercer son rôle de révélateur, d’aiguillon et parfois même d’adversaire. À Avignon, les journalistes ne sont pas que témoins : ils prolongent les scènes, interrogent les intentions et jettent une lumière décisive sur les œuvres.
Cette revue du 18 juillet se veut un miroir des échos médiatiques de la veille. Elle explore les créations qui font sensation, les mots acérés des critiques, et ouvre une perspective singulière avec le regard d’Antonio — entre analyse et engagement.
Prêt pour le grand plongeon dans les opinions ?
Les spectacles qui font sensation
- Le Procès Pelicot fait la une de Charlie Hebdo, qui souligne la portée universelle de cette lecture et la transformation de Gisèle Pelicot en figure publique du courage.
- La Distance est saluée pour sa finesse dramaturgique et sa résonance émotionnelle.
- J’aurais voulu être Jeff Bezos est qualifié d’« ovni cynique et hilarant » par Baz’art.
Les critiques les plus piquantes
- Certains médias regrettent l’absence d’une création artistique complète autour du procès Pelicot, estimant que le format lecture reste trop prudent.
- Le spectacle Face aux murs est jugé trop démonstratif par Les Trois Coups, malgré une scénographie audacieuse.
En perspective – La vision d’Antonio
Le théâtre, à Avignon, ne se contente pas de divertir. Il interroge, dérange, transforme. Cette édition 2025 est marquée par une tension féconde entre mémoire collective et création contemporaine. Le choix de mettre en lumière des récits de guerre, de migration, de violence systémique, montre que le Festival est plus que jamais un miroir de notre époque. Et dans ce miroir, chacun peut se reconnaître ou se remettre en question.
Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.