
Retours croisés sur les publications du 16 juillet, où critiques et coups de cœur témoignent de l’intensité scénique de cette édition. Les pages culture des grands quotidiens continuent de dresser un portrait contrasté du IN et du OFF, entre envolées lyriques et coups de scalpel.
Les spectacles qui font sensation
Le silence d’Hécube poursuit son triomphe critique. Libération évoque “un miroir tragique tendu à notre époque”.
Jazz Macbeth (OFF) crée la surprise : “Un swing shakespearien inattendu” selon Le Figaro, “audacieux et jubilatoire.”
Corps célestes (IN) : la chorégraphie de Rachid Ouramdane est qualifiée de “fragile et vibrante ode au déracinement” par Le Monde.
Que du bonheur (avec vos capteurs) (OFF) fascine autant qu’il dérange : La Croix parle d’“une satire brillante de nos dépendances affectives numériques.”
Les critiques les plus piquantes
• Le Monde se demande si La Nuit des Rois n’aurait pas “perdu son âme dans l’excès symbolique.”
• Télérama regrette que Hamlet-machine “sature l’œil sans creuser le cœur.” • Le Figaro qualifie certains spectacles OFF d’“auto-thérapie publique au détriment du théâtre”.
En perspective – La vision d’Antonio
“On parle beaucoup de liberté artistique, mais qu’en est-il de la liberté économique des compagnies ?” Antonio pousse la réflexion : et si le festival lançait une carte blanche OFF annuelle, sélectionnée par un jury mixte artistes-habitants, avec budget garanti ? Il insiste : “Le OFF doit redevenir un incubateur, pas une jungle de talents sous pression.”
Et puis un mot sur la jeunesse : “Si le festival veut survivre à l’essoufflement institutionnel, c’est par la jeunesse qu’il le fera. Pas en lui parlant, mais en l’écoutant. La jeunesse ne réclame pas d’être incluse. Elle est déjà là.”
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