Revue de presse du 14 juillet 2025 au Festival d’Avignon

La journée du 13 juillet a laissé derrière elle une palette contrastée d’émotions, d’audace et de prises de position scéniques. À la veille de la fête nationale, le Festival d’Avignon continue de faire résonner les interrogations du monde dans les salles, les rues et les cours. Entre triomphes artistiques et polémiques critiques, les médias tracent leur propre cartographie du festival.

Les spectacles qui font sensation

“Le Silence des Ombres” – IN Au Palais des Papes, cette fresque sur la mémoire et l’oubli a suscité l’unanimité. Le Monde parle d’une “symphonie scénique à la beauté douloureuse” tandis que Libération salue “une mise en scène élégante qui ne sacrifie rien à l’émotion”.

“Les Murmures du Bitume” – OFF Ce théâtre urbain qui aborde les violences policières a été couvert par Mediapart et Rue89, qui soulignent “une énergie brute et un courage rare”. Le public y est mis à l’épreuve, invité à réagir, à s’impliquer.

“Frontières intérieures” – OFF Un article du Figaro Culture décrit cette œuvre comme “un cri scénique venu de l’exil, vibrant d’authenticité” malgré une scénographie jugée “épurée à l’excès”.

Les critiques les plus piquantes

“Chœur des Exilés” – IN Si Télérama salue la puissance chorale du propos, L’Obs évoque “une esthétique appuyée qui frôle la surcharge symbolique”, regrettant “un texte noyé dans l’emphase visuelle”.

“Le Spectre du Théâtre” – OFF Critiqué par La Croix pour “un parti pris provocateur qui tourne à vide”, la pièce interroge la mort du théâtre… tout en tombant dans l’auto-dérision peu maîtrisée, selon La Provence.

“Corps en suspens” – OFF Certains commentateurs ont pointé du doigt “une froideur volontaire qui risque de laisser le spectateur à distance”. Politis écrit : “Une expérimentation presque clinique, plus à lire qu’à ressentir.”

En perspective : la vision d’Antonio

Ce qu’on lit dans la presse du 13 juillet révèle deux lignes de fracture : d’un côté, des œuvres célébrées pour leur puissance évocatrice, de l’autre, des créations qui divisent pour leur radicalité ou leur audace formelle.

Mais si Avignon sait brouiller les frontières entre théâtre et politique, entre esthétique et engagement, il révèle surtout une chose : la scène est un territoire disputé. Ce qui fait sensation n’est pas toujours ce qui fait consensus — et tant mieux. Car dans ce moment suspendu entre fêtes et combats, le théâtre donne à voir un pays qui doute, qui résiste, qui s’interroge.

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