Revue de presse – 13 juillet 2025 du Festival d’Avignon

Focus critique – ce que la presse ne laisse pas passer : La presse du 12 juillet ne se contente pas d’applaudir. Elle scrute, découpe, décortique. Entre engouements sincères et jugements tranchants, les médias dessinent un paysage artistique où chaque faux pas est relevé, chaque audace soulignée. Ce miroir éditorial révèle les forces et failles du festival, et éclaire les tensions, les paris, et les risques pris sur scène.

Les spectacles qui font sensation

• IN : “Fragments d’un discours politique” suscite des débats nourris. Le Monde revient sur sa seconde représentation avec plus de nuances : “La mise en scène prend de l’ampleur, même si certains silences pèsent lourd.”
• OFF : “La langue de ma mère” fait une entrée remarquée dans un petit théâtre près de Saint-Lazare. Libération évoque “un texte poignant, intime et radical”.
• Rue des Teinturiers : plusieurs performances improvisées attirent l’œil. La Provence parle d’une “ambiance électrique entre poésie sauvage et théâtre citoyen”.

Les critiques les plus piquantes

• Télérama tranche sur “Le Royaume Invisible” : “La beauté formelle ne suffit pas à masquer un propos trop ténu.”
• La Terrasse gratte là où ça fait mal avec “Cabaret du Non” : “L’outrance peut fasciner, mais sans structure, elle se noie.”
• Mediapart interroge la place de la danse contemporaine dans le OFF : “Une zone d’expérimentation trop marginale ?”

En perspective – Vision d’Antonio

Le 12 juillet révèle un paysage de plus en plus fragmenté : d’un côté, des propositions artistiques radicales qui questionnent le langage, le corps, l’intime ; de l’autre, une exigence formelle qui provoque l’attente et parfois la déception.

Mais derrière les lignes de la presse, une constante se dessine : la parole artistique comme vecteur de mémoire et de transformation. Antonio observe : le théâtre ne cherche pas seulement à plaire — il veut déranger, déplacer, relier.