
De retour chez moi, sous mon cerisier, loin du tumulte, au milieu de mon potager, je pense à ces centaines d’artistes qui méritent une vie meilleure alors qu’ils nous donnent tant.
Ce qui nous attend aujourd’hui – IN & OFF
Dans le IN :
- “Ma Douleur est un Animal” (Cour d’honneur) – première très attendue, mise en scène radicale d’une œuvre poétique contemporaine.
- “Les Silences de Camille” – solo immersif dans la Chapelle des Pénitents blancs.
Dans le OFF :
- “Zèbres et autres variations” – théâtre gestuel à La Manufacture.
- “Je n’ai jamais dit ça” – satire politique, au Théâtre des Carmes.
- Marathon de lectures publiques dans les rues du centre ancien, performances libres.
Échos de la veille – L’équipe en action
Lucie : A exploré “La Peur ou Rien” (OFF). Témoignage brut d’une jeunesse en colère. “Salle pleine, émotion palpable – mais des problèmes de son ont un peu cassé le rythme.”
Noura : Était au IN pour “Échos d’un exil”. “Mise en scène sobre mais portée par des acteurs habités. L’après-spectacle a donné lieu à un échange passionnant avec le public.”
Enzo : S’est perdu avec bonheur dans un cabaret absurde intitulé “Fête Foraine Métaphysique”. “Un OVNI théâtral. Délirant, poétique, parfois troublant.”
Bello : A suivi un happening nocturne sur les berges. “Performance éphémère autour du deuil collectif post-Covid. Visuellement bluffant.”

Notes d’Antonio – Enjeux politiques
Hier soir dans le OFF, plusieurs compagnies ont tiré la sonnette d’alarme :
- Annulations de dernière minute, locations de salles impayables, fréquentation en baisse.
- Une troupe témoignait avoir “mis ses dernières économies dans ce festival devenu invivable”.
Cette précarité croissante sera approfondie demain dans la rubrique Débats du jour. Mais déjà, une phrase résonne : “On fait encore du théâtre, mais à quel prix ?”
En attendant je vous offre un poéme à deux voix, « Sous un cerisier spectateur du monde. »
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